L'écrivain et enseignant franco-congolais, également connu pour sa passion pour la Sape, a été invité sur la chaîne LCI hier pour discuter du récent coup d'État survenu au Gabon. Au cours de l'interview, il a rappelé un tweet prémonitoire qu'il avait publié en 2016, dans lequel il évoquait le début de la "Révolution du Bassin du Congo" en lien avec les élections présidentielles tendues au Gabon entre Ali Bongo et Jean Ping.
L'auteur du célèbre ouvrage "Mémoires de porc-épic" avait utilisé l'expression "Révolution du Bassin du Congo" ou "Le Printemps du Bassin du Congo" pour décrire ce qu'il anticipait comme un mouvement révolutionnaire qui toucherait d'abord le Gabon, puis se propagerait aux autres pays de la région, notamment le Cameroun, la République démocratique du Congo, et le Congo.
Ce tweet visionnaire de l'écrivain était survenu au milieu d'une élection présidentielle fortement contestée au Gabon, marquée par des accusations de fraude électorale et des tensions politiques. Dans cette déclaration sur les réseaux sociaux, l'écrivain avait pressenti un changement imminent et radical dans la situation politique de la région.
Lors de son intervention sur LCI, l'écrivain a analysé le coup d'État récent au Gabon et discuté de son impact potentiel sur les autres pays du Bassin du Congo. Il n'a pas manqué de mentionner la responsabilité de la France dans les événements récents, soulignant l'histoire complexe de la relation entre la France et ses anciennes colonies en Afrique centrale.
L'intervention passionnée de l'écrivain a captivé l'audience, suscitant un débat animé sur les enjeux politiques en Afrique centrale et les perspectives de changement dans la région.
Bien que l'écrivain ait été visionnaire dans ses prédictions en 2016, la situation actuelle démontre qu'il est crucial de comprendre les complexités et les dynamiques en jeu dans la région du Bassin du Congo, où les enjeux politiques et géopolitiques sont constamment en évolution.
L'entretien sur LCI a permis à l'écrivain de partager son point de vue éclairé sur ces questions brûlantes et d'ouvrir une discussion importante sur l'avenir politique de l'Afrique centrale.