Bamenda dans le NOSO
• Nous sommes dans la République de l’Ambazonie
• Une femme a été imposée présidente de cette république imaginaire
• Sa légitimité est contestée
La République virtuelle de l’Ambazonie, (région anglophone du Cameroun qui revendique sa sécession) traverse actuellement une crise au niveau de son équipe dirigeante. En effet, hier, une nouvelle présidente a été nommée à la tête de cet Etat « imaginaire ». Seulement, dans la foulée, sa légitimité est fortement contestée.
Marianta Njomia à peine élu à la tête de la République d’Ambazonie est contestée. « Officiellement, elle est enseignante de physique aux Royaumes Unis. Dans son pays natal, elle est la nouvelle présidente de la République autoproclamée de l’Ambazonie. Marianta Njomia remplace Samuel Sako qui occupait ce poste de manière intérimaire. L’activiste ambazonien Mark Bareta qui a annoncé l’information le 16 mars 2022, invite la nouvelle présidente à œuvrer pour la réconciliation entre les différentes factions », avions- nous annoncé hier.
Dans une publication, le journaliste Michel Biem Tong a expliqué pourquoi, ce coup d’Etat n’est pas un succès et que l’ancien président Samuel Sako Ikome demeure le président par intérim du gouvernement ambazonien
SAMUEL SAKO IKOME DEMEURE LE PRÉSIDENT PAR INTERIM DU GOUVERNEMENT AMBAZONIEN: VOICI POURQUOI !
1- Nulle part dans la constitution intérimaire de l’Ambazonie il n’est fixé une quelconque limitation des mandats du président intérimaire
2- Une poignée de membres du Conseil de la restauration (le Parlement ambazonien) ne peuvent pas, contre l’avis de la majorité des membres de cet organe et de l’Assemblée Générale (faite de responsables de chaque arrondissement du Cameroun anglophone appelés LGA) décider de soumettre Sako Ikome à une procédure de destitution de ses fonctions. La démocratie c’est la dictature de la majorité sur la minorité.
3-Cette même minorité ne peut pas accuser Sako Ikome de collusion avec la Cameroon Development and Corporation sur la base de documents fabriqués depuis Yaoundé par un commissaire de police en service à la DGRE(services secrets), un certain Tum Albert.
4-Madame Iya Marianta n’est pas la nouvelle présidente du gouvernement intérimaire de l’Ambazonie mais la présidente d’une poignée de dissidents dont les agissements depuis plusieurs mois ont été décriés par tous les organes de la lutte ambazonienne parmi lesquels le Conseil de Restauration, la Commission Éthique et la Commission Judiciaire.
5-Le commandant de la Sécurité Militaire, le colonel cri—-minel et vo—-you Joël Émile Bamkoui, est celui qui tire les ficelles de cette confusion au sein du gouvernement intérimaire de l’Ambazonie. D’ailleurs, n’a t-il pas déclaré en juin 2020 dans une interview accordée à la Web-TV Cry TV que sa sinistre SEMIL travaille avec l’un des leaders de cette aile dissidente de l’Interim Government?
Samuel Sako Ikome demeure donc le président par interim du Interim Government of Ambazonia. Sa « destitution » et la nomination (oui la nomination et non l’élection !) puis la prestation de serment d’abord du Dr Emmanuel Tita (qui a démissionné après avoir découvert la supercherie) puis de Marianta, ne reposent sur aucune base légale du point de vue des lois et institutions du mouvement indépendantiste anglophone. Que vaut un gouvernement comme celui de cette dame sans un contrôle sur les différentes institutions, la Trésorerie et sur les Ambazonia Restorations Forces (les groupes armés indépendantistes), qui demeurent sous la responsabilité de Sako Ikome et son cabinet ?
Michel Biem Tong, uavhengig journalist
URGENT : une femme prend la tête de la République d’Ambazonie
Elle s’appelle Marianta Njomia. Officiellement, elle est enseignante de physique aux Royaumes Unis. Dans son pays natal, elle est la nouvelle présidente de la République autoproclamée de l’Ambazonie. Marianta Njomia remplace Samuel Sako qui occupait ce poste de manière intérimaire.
L’activiste ambazonien Mark Bareta qui a annoncé l’information le 16 mars 2022, invite la nouvelle présidente à œuvrer pour la réconciliation entre les différentes factions.
‘’Je suis convaincu que la Présidente Madame Marianta, leader de la faction IG qui a succédé au Dr. Samuel Sako, va prononcer son premier discours devant le peuple d'Ambazonie. En tant que mère/femme, je suis impatient de l'écouter. J'espère qu'elle fera de la réconciliation et de l'unité son programme de mandat’’, a déclaré sur son compte Twitter. Il espère également que le départ de Paul Biya se fera sous son régime.
‘’Je sais que les femmes ont un moyen de rassembler les hommes sans faire de politique. Je crois personnellement, comme je le disais en 2016/2017, que "Dieu dit encore quelque chose". La camarade Marianta devrait tendre la main à d'autres leaders, rassembler tous les hommes pour le combat finale contre le Cameroun Biya’’, a indiqué l’activiste.
