La situation politique au Gabon inquiète le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (Redhac). L’organisation présidée par la camerounaise Maximilienne Ngo Mbe dénonce le coup d’Etat qui a mis fin au long règne de la famille des Bongo. Elle appelle au rétablissement de l’ordre constitutionnel et la protection des droits de l’homme.
« Le Redhac et sa coalition-pays Gabon expriment leur inquiétude quant à la prise du pouvoir par l'armée et la dissolution de toutes les institutions nationales (…) condamnent tout acte antidémocratique visant la prise du pouvoir par la force ou par les coups d'état constitutionnels conformément à la Charte Africaine de la démocratie, des Election et la gouvernance. », peut-on lire dans le communiqué.
Paul Biya condamne
Le Cameroun s’unit à la communauté internationale et condamne le coup d’état survenu au Gabon. Dans un communiqué le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, René Emmanuel SADI, écrit : « Le gouvernement de la République du Cameroun condamne le changement anticonstitutionnel de gouvernement en cours qui viole les principes fondamentaux et les valeurs de la Cemac » . Il exhorte les parties prenantes à veiller à l'intégrité physique du Président ALI BONGO ONDIMBA et des membres de sa famille, au rétablissement rapide de l'ordre constitutionnel, et à la préservation de la paix et de la stabilité si chères aux filles et aux fils du Gabon ainsi que des autres pays de l'Afrique Centrale. Notons que malgré ces condamnations, le nouvel homme fort du pays, prêtera serment devant la cour constitutionnelle gabonaise le lundi 04 septembre 2023.