Coup de théâtre: le 'Chef d'Etat major ambazonien' appelle à la fin de la lutte sécessionniste

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Tue, 2 Nov 2021 Source: www.camerounweb.com

• Des assises se tiennent depuis quelques jours à Toronto au Canada

• Le "chef d'Etat-major" autoproclamé des sécessionnistes s'oppose au fédéralisme à 02 Etats

• L'intégralité de la sortie de Nso Foncha Nkem


Le "chef d'Etat-major" autoproclamé du mouvement sécessionniste d'Ambazonie refait surface après plusieurs mois de silence à la faveur des assises qui se tiennent depuis quelques jours à Toronto au Canada dans le cadre de la recherche d'une résolution pacifique à la crise sécuritaire qui secoue les deux régions anglophones du Cameroun depuis 2017.

En effet, dans réaction publiée sur les réseaux sociaux, Nso Foncha Nkem, porte-parole du Conseil d'Autodéfense d'Ambazonie (ASC) condamne de vive voie cette initiative et appelle à une séparation officielle entre le Sud-ouest et le Nord-ouest du Cameroun dans la lutte sécessionniste.

Il accuse certains leaders anglophones originaires du Nord-ouest comme Me Agbor Balla de prôner un fédéralisme à deux Etats. Selon lui, la lutte sécessionniste n'est plus à l'ordre du jour. Ce qu'il faut pour le Cameroun, c'est une décentralisation poussée basée sur le régionalisme.

"Je veux mettre quelque chose au claire, spécialement pour nos jeunes frères du Sud-ouest qui ont joint le mouvement sécessionniste, sur les raisons qui ont poussé certains d'entre nous à lancer la lutte et plus tard à réaliser que ce n'est qu'une manipulation politique de certains de nos compatriotes du Nord-ouest pour détruire le pays (Cameroun Ndlr)... Nous avons été victimes de tribalisme dans la lutte sécessionniste. Nous avons finalement compris que cette lutte sécessionniste n'est pas bonne pour nous les populations du Sud-ouest. C'est la raison pour laquelle certains comme nous avons abandonné cette approche et faisons maintenant la promotion d'un fédéralisme régional au Cameroun.", a-t-il déclaré.



CRISE ANGLOPHONE: DES REVELATIONS QUI TRAHISSENT SISIKU AYUK TABE (Patrick Duprix Anicet Mani)

Le Biafra nigérian constituait déjà une base arrière pour les sécessionnistes ambazombiens

Voici sur cette photo le leader condamné à vie de l'ambazonie, le Feyman Ayuk Sisiku Tabe (moitié camerounais et moitié nigérian de naissance) lors d'une rencontre avec les leaders sécessionnistes du Biafra en juillet 2017. Vous avez en costume sur cette photo, le responsable militaire d'ambazonie Nso Foncha Nkem (ancien soldat américain) résidant aux États-unis.

Au cours de cette rencontre des indépendantistes et terroristes, il avait été question pour les leaders du Biafra de prêter main forte aux sécessionnistes ambazoniens du Cameroun en envoyant 300 mercenaires armés au Cameroun en passant par Mamfé et Kumba le 1er octobre. Mais les fins limiers des services de renseignement camerounais mis au parfum, avaient mis sur pied une stratégie pour déjouer cette attaque terroriste qui visait à amputer une partie du territoire camerounais pour le déclarer indépendant le 01 octobre avec la complicité de l'occident impérialiste. Les 300 mercenaires biafrais ayant été pris de cours, de façon inattendue par l'armée camerounaise n'avaient pas réussi à traverser la frontière côté Mamfé qui reste d'ailleurs fermée jusqu'à ce jour. Une cuisante défaite pour les terroristes ambazombiens alliés à ceux du Biafra lui aussi riche en pétrole. Le Biafra nigérian constituait déjà une base arrière pour les sécessionnistes ambazombiens.

Le plan de remodelage et de balkanisation du continent africain par les puissances prédatrices occidentales prévoyait de séparer les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest Cameroun riches en d'hydrocarbures pour les rattacher au Biafra nigérian (riche en pétrole) pour créer L'ÉMIRAT PÉTROLIER DU GOLFE DE GUINÉE, disait-on de l'autre côté (Biafra).

Source: www.camerounweb.com