C’est une révélation chaotique que fait le lanceur d’alerte célèbre, N’zui Manto. Si ses allégations sont vraies, le ministre de l’Administration territoriale, en poste depuis des années, risque la prison pour une longue durée. L’affaire de la validation ou non des candidatures de certains acteurs de la société dont Maurice Kamto fait sortir des dossiers. Celui de Paul Atanga Nji est concerné. Voici ce que N’zui dit à ce propos.
De son vrai nom Joseph Vest (Atanga Nji étant le nom de son frère décédé auquel il usurpe l’identité et les diplômes), le ministre de l’Administration territoriale du Cameroun est un ancien détenu de la prison de New Bell à Douala.
Les débats liés au contentieux préélectoral au Conseil constitutionnel ont permis une nouvelle fois de découvrir le gangstérisme d’un malfaiteur resté fidèle à ses réflexes.
Malgré l’interdiction de la présidence de la République de diffuser en direct dans les médias le contentieux préélectoral, les Camerounais ont pu être témoins des révélations concernant les pratiques mafieuses du ministre de l’Administration territoriale qui a, après l’investiture de Maurice Kamto par le Manidem, rédigé une correspondance à l’attention du président du Conseil électoral d’Elecam lui signifiant que Anicet Ekane, président du parti politique Manidem reconnu comme tel par lui-même depuis des années, n’est plus le président dudit parti.
Il a falsifié, piraté le site internet du ministère qu’il occupe, tripatouillant à minuit les noms et fonctions qui composent le bureau national du Manidem.
Il a fabriqué des faux documents mis à la disposition de Yebga, président fictif du bureau fictif du Manidem dont les membres sont soit morts, soit démissionnaires, soit fidèles au président Anicet Ekane.
Ces révélations, tendant à montrer une nouvelle fois la toxicité de Paul Atanga Nji, défraient la chronique. Le ministre serait un ancien prisonnier et surferait sur ce qu’a déjà pu construire son frère qui n’est plus en vie. Les recherches peuvent commencer.