L’élection présidentielle de 2025 approche à grand pas et rien n’est encore joué. Dans le camp du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), tout semble indiquer que c’est le fils de Paul Biya, Emmanuel Franck Biya qui reprendra le flambeau.
Les partis de l’opposition fourbissent également leurs armes. À leur niveau, le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) ne dégage pas vraiment la sérénité et la confiance nécessaire qu’il faut.
À commencer par son président Cabral Libii qui ne croit pas vraiment qu’il sera élu par le peuple camerounais pour diriger le pays à partir de 2025.
Dans une publication faite par le lanceur d’alertes Boris Bertolt, on peut lire que « Cabral Libii lâche inconsciemment qu’il ne peut pas être président en 2025 ».
En effet indique l’informateur susmentionnée, « la scène se déroule vendredi dernier à l’occasion de l’inauguration du complexe de professionnalisation de Douala par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo. Plusieurs membres du gouvernement ont fait le déplacement ».
C’est alors qu’au sortir de l’événement, Jacques Fame Ndongo dit pendant la discussion : "Quand il sera président". Cabral Libii répond : "Après 2025". Jean de Dieu Momo ajoute : "C’est bien que tu exclues déjà 2025". La discussion se poursuit alors que le président du PCRN tente de se rattraper.