Coup de tonnerre: Le Cameroun suspendu d'une grande organisation internationale, Paul Biya humilié

Une décision historique a frappé l’un des piliers de l’Union africaine (UA). Le Cameroun, membre fondateur de l’Organisation de l’unité africaine (OUA), ancêtre de l’UA, a été suspendu de ses droits de parole au sein de l’institution panafricaine pour non-paiement de ses contributions financières. Selon des sources officielles, la dette accumulée par Yaoundé s’élèverait à près de deux milliards de FCFA, un montant qui interroge sur la gestion des finances publiques du pays.

Le Cameroun, souvent perçu comme un acteur clé de l’intégration africaine, se retrouve aujourd’hui dans une situation inédite. La suspension, bien que temporaire, prive le pays de son droit de vote et de prise de parole lors des assemblées de l’UA, une sanction rare pour un État membre. Cette mesure, prévue par les statuts de l’organisation, vise à inciter les États récalcitrants à s’acquitter de leurs obligations financières.

Cette suspension intervient dans un contexte économique tendu pour le Cameroun, marqué par des défis budgétaires et une dette publique croissante. Les observateurs s’interrogent sur les conséquences diplomatiques de cette décision, alors que le pays joue traditionnellement un rôle central dans les négociations régionales.

Aucune réaction officielle n’a encore été publiée par les autorités camerounaises. Cependant, cette situation relance le débat sur la solidarité financière au sein de l’UA, où plusieurs pays peinent à honorer leurs engagements. Certains analystes y voient un signal fort envoyé aux autres États membres, tandis que d’autres craignent un affaiblissement de l’influence du Cameroun sur la scène continentale.