C'est une information que vient de confirmer Radio France International (RFI). Alor que son père est libre comme l'air, Noureddine Bongo qui nourrirait le même rêve de Franck Biya, de remplacer son père, lui est aux arrêts et a passé sa première nuit en prison.
Le fils aîné de l'ancien chef d'Etat gabonais Ali Bongo est officiellement accusé de "haute trahison" et "corruption active".
"C'est un coup de tonnerre au Gabon. Noureddin Bongo Valentin a passé sa première nuit à « Sans famille », le surnom de la prison centrale de Libreville. Le fils d'Ali Bongo avait été coordinateur à la présidence, puis conseiller stratégique de son père au parti PDG, et certains le présentaient comme un successeur potentiel. Le voilà donc derrière les barreaux. Il a été mis en examen et placé en détention provisoire notamment pour « haute trahison » et « corruption active », a annoncé le procureur de Libreville André-Patrick Roponat", lit-on sur RFI.
Les choses dont on accuse Nourredin Bongo sont entre autres, des détournements, du faux et usage de faux, la falsification de la signature du président de la République, le trafic de stupéfiants.
Le journaliste Rémy Ngono a dit dans un direct qu’il a réalisé qu’on a « trouvé des documents à la disposition du fils d’Ali Bongo, ceci montrait clairement qu’il y avait un véritable réseau de narcotrafiquants ».
Et selon le lanceur d’alerte, Emmanuel Franck Biya serait mêlée à l’affaire. Il collaborerait avec Nourredin. Rémy Ngono va plus loin et jure que le fils de Paul Biya se droguerait.
Plus encore, le consultant de la RFI garantit que c’est une consommation de drogue qui serait à l’origine de l’accident vasculaire cérébral (AVC) dont a été victime Ali Bongo.
« Emmanuel Franck Biya impliqué dans un trafic de stupéfiants avec Nourredin Bongo », c’est comme cela que Rémy Ngono a titré sa vidéo.