Dans une enquête exclusive publiée ce 21 novembre, Jeune Afrique dévoile les détails de la détention prolongée de Lucas Ayaba Cho, figure emblématique du mouvement séparatiste ambazonien.
Selon les informations du magazine, un tribunal d'Oslo a décidé de maintenir en détention le leader séparatiste jusqu'au 14 janvier 2025. Jeune Afrique rapporte que Cho, accusé d'incitation à la commission de crimes contre l'humanité, fait l'objet de restrictions draconienne, notamment une interdiction totale de communication.
Le média révèle que Lucas Ayaba Cho, présenté comme le président du gouvernement de l'Ambazonie et commandant des Forces de Défense Ambazoniennes, nie formellement toute intention de cibler délibérément des civils.
Jeune Afrique souligne l'importance stratégique de cette procédure. Le tribunal norvégien justifie ses mesures par les risques d'altération de preuves et les difficultés d'obtention de témoignages dans un contexte de conflit.
L'accusé encourt jusqu'à trente ans de prison, selon le document consulté par le magazine. Un verdict qui pourrait avoir des répercussions majeures sur le mouvement séparatiste camerounais.
Un article qui met en lumière les dimensions complexes d'un conflit aux ramifications internationales.