Un véritable coup dur pour Maurice Kamto et le MRC. Ce mercredi, la rédaction de camerounweb a appris le départ d'un allié de force de Maurice Kamto du MRC.
Il s'agit de Christian Fouelefack. Démissionnaire du Mouvement de la Renaissance du Cameroun, il vient de mettre sur pied son propre parti politique.
Christian FOUELEFACK était un ancien responsable du MRC dans la Menoua à l’Ouest du Cameroun. Le nouveau parti politique du démissionnaire du MRC, s'appelle Parti du Triangle National (PTN).
Depuis quelques mois, des cadres du MRC quittent la formation politique pour s'allier à d'autres partis politiques. Plusieurs ont rejoint le RDPC de Paul Biya.
On déplore au sein du MRC, un machination et une dictature assez immense.
Pour la plupart, ils étaient fâchés et en voulaient au directoire du parti et parfois directement à Maurice Kamto, leur ancien président, de les avoir empêché de réaliser leur rêve politique, celui de gérer, même au forceps, une portion du pouvoir politique. L’on a noté comme une hésitation dans le déroulé de cette conférence soupçonnée auparavant d’être une caution de l’administration pour saborder un parti qui résiste malgré tous les calculs.
Pourtant très critique envers le directoire, Edwige Fogang, candidate secrétaire « écartée » à la fédération communale de Bafoussam 3ème, n’a pas démissionné. Comme deux ou trois autres « leaders ».
« J’ai cru au projet social du Pr Maurice Kamto. Mais j’ai découvert qu’il était un autre homme », poursuit-il. Avant que ses acolytes n’enfoncent le clou. Ils regrettent que Maurice Kamto ne perçoive le parti que comme un instrument pour le propulser à la tête du pays, indépendamment des intérêts de la base. Il est accusé d’avoir manœuvré pour empêcher la démocratie de s’exercer, après le décès de Christophe Kamdem, ex-secrétaire de la fédération régionale décédé. « Alors que les départementaux se préparaient pour remplacer le défunt, ils ont inventé l’intérim », plaident-ils. Identique avec les Bamboutos où le directoire a adoubé un transfuge du Sdf.
« J’ai décidé de me retirer lorsque j’ai constaté que tout était biaisé. Les intellectuels qui gèrent le parti veulent le transformer en parti des juristes. Je démissionne pour suivre la vérité », s’étrangle Emmanuel Nyandze, élu comme secrétaire adjoint à la fédération communale de Bafoussam 1er et qui affirme avoir perdu ses biens dans l’implantation du parti dans la région du Nord-Ouest.
« Le directoire veut rester à Yaoundé pour piloter l’Ouest », dénonce-t-il. Pour lui, cet organe s’est arrangé lors des dernières opérations électorales, à tout faire pour mettre de côté les listes défavorables à l’avocat André Marie Tassa, finalement plébiscité à la tête de la région.