Coup monté : comment la DGRE a piégé Anicet Ekane et Djeukam Tchaméni

L’arrestation de deux hommes que sont Djeukam Tchameni et Anicet Ekane serait une opération montée pour mettre la main sur eux. Les armes et les objets trouvés chez eux y ont été placés auparavant à leur insu, indique le lanceur d’alerte N’zui Manto.

L’activiste écrit sur ses pages que « le régime du dictateur Paul Biya en panique depuis plusieurs semaines s’illustre désormais dans des coups foireux pour se maintenir au pouvoir ». En fait, l’interpellation de plusieurs opposants hier soir dans la ville de Douala est « l’ultime preuve que Yaoundé semble désormais égaré comme l’indique cette grossière mise en scène », dévoile-t-il.

Ses contacts au sein de l’armée camerounaise qui l’informent régulièrement de la situation au sein des forces de défense et de sécurité, des pertes en zone de conflit (Sud-Ouest, Nord-Ouest, Extrême-Nord) sont formels. Les armes prétendument retrouvées chez Djeukam Tchameni et Anicet Ekane appartiennent à la Direction générale de la recherche extérieure (DGRE).

Dans un témoignage dont il a dévoilé le contenu, l’indic lui affirme : « Je suis un homme en tenue. Les armes que vous voyez en images sont celles de la DGRE. D’ailleurs, c’est la DGRE qui est allé interpeller Djeukam et non le Bataillon d’intervention rapide (BIR) comme je l’ai vu sur d’autres pages pensionnées ».

Le régime, selon le témoin, veut semer le doute dans la tête des Camerounais, « c’est cela leur objectif, salir Issa Tchiroma Bakary et son entourage, raison pour laquelle on voit Bruno Bidjang pondre des fakes news tout le temps. Tous les matériels militaires que vous voyez, c’est la DGRE qui est derrière tout ».