Coupure d’internet: l'APC monte au créneau

APC Anriette Esterhuysen, Directrice exécutive de l’Association pour le progrès des communicateurs (APC)

Thu, 2 Feb 2017 Source: cameroon-info.net

L’Association pour le progrès des communicateurs (APC) est un réseau de 50 membres organisationnels de 36 pays, basé en Afrique du Sud. D’après La Nouvelle Expression parue le 2 février 2017, elle craint des effets négatifs des coupures de la connexion internet dans les Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à la crise anglophone.

L’APC appelle donc le Gouvernement à ordonner la réintégration immédiate de la connectivité internet pour tous les citoyens et résidents au Cameroun; à prendre des mesures urgentes pour arrimer les instruments législatifs et règlementaires au Cameroun au Droit International en ce qui concerne l’application des Droits de l’Homme reconnus à l’espace ligne.

«Nous attirons particulièrement l’attention du Gouvernement sur la déclaration africaine des droits et libertés de l’internet qui fournit un cadre élaboré par l’Afrique pour la gouvernance et la règlementation de l’internet dans un contexte africain. Le Cameroun doit garantir que les Droits de toutes les personnes au Cameroun sont pleinement respectées en ligne et hors ligne», fait savoir APC.

L’association met en avant le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies qui a adopté en juillet 2016, une résolution sur la promotion, la protection et la jouissance des droits de l’homme en ligne. Cette mesure historique condamne les mesures visant à «prévenir intentionnellement ou perturber l’accès à la dissémination de l’information en ligne en violation du droit international des droits de l’homme». Ledit Conseil, peut-on lire, est allé plus loin en appelant «tous les Etats à s’abstenir et à cesser de telles mesures».

En novembre 2016, c’est la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples (CADHP) qui a affirmé la déclaration des principes sur la liberté d’expression en Afrique selon laquelle: «Chacun a la possibilité d’exercer le droit à la liberté d’expression et le Droit à l’accès à l’information sans discrimination».

Source: cameroon-info.net