Cri d’alarme : l’heure est grave au MRC

Marche Du MRC 780x440.png Image illustrative de la rencontre

Wed, 11 Sep 2024 Source: www.camerounweb.com

Mamadou Mota, vice-président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), a lancé un cri d'alarme concernant la situation de plus de 200 militants de son parti, détenus depuis maintenant quatre ans. Dans une déclaration incendiaire, il pointe du doigt ce qu'il qualifie de régime "dictatorial et répressif" sous la présidence de Paul Biya.

Selon Mota, le 22 septembre 2024 marquera un triste anniversaire : celui du quatrième anniversaire de l'emprisonnement de ces militants dans des conditions qu'il juge "inhumaines et illégales". Cette situation, affirme-t-il, constitue "une atteinte à la démocratie mondiale et une trahison des principes de gouvernance".

"Nous demandons la libération immédiate et sans condition de nos camarades", a déclaré le vice-président du MRC, soulignant l'urgence de la situation.

La déclaration de Mota ne se limite pas à la question des détenus. Elle dresse un réquisitoire sévère contre le gouvernement actuel, accusé de "gestion désastreuse du pays" et de "tribalisme institutionnalisé dans l'administration". Le vice-président du MRC va jusqu'à affirmer que certains ministères sont réservés à "certains villages et familles", excluant ainsi une partie de la population des avantages qu'offre le pays.

"En tant que Camerounais, nous devons nous mobiliser pour un Cameroun nouveau, où tous pourront vivre heureux. Je m'engage pour cela !", a-t-il conclu, appelant à une mobilisation nationale.

Le MRC continue de se battre pour obtenir la libération de ses militants arrêtés lors des marches pacifiques de 2020. Si certains ont été libérés, d'autres figures importantes du parti restent derrière les barreaux, notamment Olivier Bibou Nissack, porte-parole de Maurice Kamto, et le Professeur Alain Fogue, trésorier national du parti.

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