Crime contre l'humanité: l'Etat camerounais saisit la CPI

Ngute Biya Ensemble Le régime Biya veut que Cho Luca soit jugé à la CPI

Thu, 15 Aug 2024 Source: www.camerounweb.com

La Cours pénale internationale (CPI) aurait été saisi par l'Etat du Cameroun, par rapport aux crimes commis par les sécessionnistes dans les territoires du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun (No-So).

Certains leaders sécessionnistes qui ont réussi à quitter le territoire camerounais et dirigent le mouvement depuis l'extérieur sont visés par cette plainte, selon le lanceur d'alertes Michel Biem Tong.

Le journaliste qui vit en Norvège cite principalement Ayaba Cho Lucas. Dans une publication, il demande à ce que d'autres autorités de l'Etat camerounais soient également arrêtées et envoyées à la CPI pour complicité avec Ayaba Cho Lucas.

"AYABA CHO ÉTAIT À PORTÉE DE MAIN DES SERVICES SECRETS CAMEROUNAIS FIN 2017, AUJOURD’HUI, ILS VEULENT LE VOIR À LA CPI. Le leader de l’Ambazonia Defence Forces (ADF), Ayaba Cho Lucas, a été vu en train de faire la revue de ses troupes au Cameroun. Nous sommes fin décembre 2017, à Daddi, au sud-ouest anglophone du Cameroun, comme ils le disent. A cette même période, les activistes anglophones étaient traqués partout à travers le pays, arrêtés puis jetés en prison. Le Directeur de la Surveillance du Territoire, le directeur de la police des frontières, le commandant de la Division de la Sécurité Militaire et le directeur de la Direction Générale de la Recherche Extérieure (DGRE), ne peuvent dire qu’ils étaient ignorants de la présence d’Ayaba Cho sur le territoire camerounais ce jour-là. Ayaba Cho ne peut être entré au Cameroun puis reparti du pays qu’avec l’accord tacite des services de sécurité du Cameroun", écrit Michel Biem Tong.

"Aujourd’hui, ils parlent de plainte à la CPI alors qu’Ayaba Cho ne peut y être jugé sans ses complices qui l’ont aidé à se retrouver à Daddi en décembre 2017. Voici déjà un premier élément de preuve de la collusion entre Ayaba Cho et le régime Biya, qui sans doute sera très utile aux juges de la CPI", ajoute Biem Tong.

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