72 heures après le drame, Vision 4 Télévision s'est plongée en immersion dans l'entourage du lieu du drame pour prendre des températures et l'atmosphère des riverains.
En rappel, dame Désiré BEYANGA, a avec un sang-froid décapité sa belle-sœur, Marie France MBEYA, âgée de 57 ans.
« Nous sommes arrivées ici à 20 heures et j’ai pris une chambre et nous sommes montées. Après, nous avons pris des boissons et elle buvait la petite Guinness et moi la Tonic. J’ai ensuite cassé ma bouteille sur sa tête et elle est tombée et j’ai pris les débris (tessons) de bouteilles pour l’égorger. Après je l’ai laissé dans la chambre d’en haut je suis retourné au village pour me coucher », a-t-elle raconté« J’étais dans une réunion dans le village de mon mari mais là je suis très endetté », a avoué la mise en cause.
Que pensent les riverains de ce drame ? Vision 4 Télévision s'est intéressée à cette question dans un reportage ce matin que Camerounweb vous propose.
l’affaire suscite une vague d’indignation au sein de l’opinion et de la classe politique. Le Parti camerounais pour la réconciliation nationale de Cabral Libii vient de sortir un communiqué dans ce sens.
« LE PCRN CONDAMNE FERMEMENT L'ASSASSINAT MONSTRUEUX DE MARIE FRANCE MBEYA PAR SA BELLE-SŒUR DESIRE BEYANGA
Une femme qui commet un crime crapuleux en toute conscience est dix fois plus ignoble qu'un homme qui commet crime dans les mêmes conditions.
La femme a reçu du créateur la grâce de donner la vie, en hébergeant dans son ventre pendant des mois le fœtus qui deviendra l'homme à la naissance. Il est donc inimaginable que celle par qui passe la vie soit celle-là qui l’ôte. Pire encore, il en difficile d’admettre qu'une femme puisse se transformer en « boucher » au point de décapiter une autre femme, de de surcroit membre de sa famille, épouse de son propre frère.
Madame Désiré BEYANGA devrait être punie par une loi que le législateur n'a pas prévue, car il s'agit d'un cas inédit. Lorsqu'on parle de féminicide , nous savons que la victime une femme tuée pour son genre. Nous sommes ici face à homicide horrible. Dans les statistiques pénales, les meurtres crapuleux commis par des femmes sont une exception.
L’imaginaire sociale ne s’accoutume même pas de la femme bourreau
Si la femme cesse d’être le refuge sacré où l'humain doit chercher la chaleur et la douceur, alors le monde est en total déclin. Même s'il est vrai que les crimes n’ont pas genre, ceux commis par les femmes sont spécifiques. Le rôle reconnu à la femme dans une société est avant, tout de protéger et de susciter la confiance.
La vénaux sont plus versés dans les crimes que les autres. L'agent a toujours eu des interactions néfastes avec le comportement des hommes. En général, il est au service de la mort. Ne laissons pas l'argent dicter sa loi dans nos vies.
Ce meurtre 23 août 2022 qui signale la décadence de notre société nous interpelle tous. La régulation des réseaux sociaux pourrait permettre d'atténuer ce genre de darne. Tout en nom déclinant devant la mémoire de la défunte, nous condamnons ce crime crapuleux au PCRN. »