Crime ensanglanté : une famille entière éliminée dans un raid, les ambaboys déchaînés pour se venger

• Les victimes s’augmentent dans l’Ambazonie

• La guerre fait à chaque fois des ravages

• Une famille a été totalement décimée



C’est avec le cœur triste et un profond sentiment d’amertume que les populations ont découvert les corps sans vie de l’homme et ses enfants tués froidement. Les cris ne s’arrêtent pas face aux cadavres emballés et posés au sol.

Des personnes qui étaient, les heures précédentes, bien portantes et souriantes avec leur entourage immédiat, mortes d’un coup sans être tombées malade.

La population maudit à jamais ce jour malheureux pour les victimes et très déchirant pour les membres restants de la famille plongée dans le deuil.

C’est à Mbongé que la tragédie s’est produite. C’est une commune du Cameroun située dans la région du Sud-Ouest et le département de la Meme.

Depuis des années, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (NOSO) sont émaillées de violences et de tuerie, à cause de la guerre qui oppose les combattants séparatistes et l’armée nationale.

« Ambazonie. Mbongé Un homme et ses deux (02) enfants exécutés. Les villageois accusent des soldats de l'armée », apprend la rédaction de CamerounWeb d’un lanceur d’alerte mieux renseigné sur la guerre dans l’Ambazonie.

Il qualifie l’acte criminel d’effroyable. Et pour cause, les images sont absolument indignes : « Effroyable scène à Mbongé où tout une famille a été massacrée. Un homme et ses deux (02) enfants ont fait l'objet d'une exécution sommaire ».

Pour l’instant, la théorie la plus évoquée serait que ce sont les hommes de l’armée qui sont derrière ce massacre qui afflige les riverains.

« Selon les habitants du coin, les trois (03) victimes ont été découvertes mortes après le passage des soldats de l'armée », écrit la source. Les ambaboys seraient très furieux, avec des représailles qui se prépareraient déjà pour venger les personnes décédées.

Ce sont encore une fois les conséquences dommageables de la guerre. « A quand la fin ? Personne ne saurait répondre avec exactitude. En attendant, on ne peut que souhaiter beaucoup de courage à tous ceux qui vivent dans ces zones au quotidien. RIP », ce sont là des paroles d’un citoyen compatissant.