Crimes rituels: Les résultats des enquêtes attendus

Bana Police Station Photo d'archive utilisée juste a titre d''illustration

Fri, 19 Feb 2016 Source: cameroon-info.net

Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale REDHAC a donné un point de presse mercredi 17 février 2016 à Douala, pour analyser la situation sécuritaire au Cameroun. D’après les observation de Me Alice Nkom, présidente du Conseil d’Administration REDHAC, «la situation sécuritaire du Cameroun est de plus en plus préoccupante». Selon La Nouvelle Expression du jeudi 18 février 2016, la guerre sans merci menée par les forces de défenses dans le cadre de la lutte contre la nébuleuse Boko Haram fait l’objet d’une importante communication, ce qui est tout à fait normal.

Cependant, l’actualité dans les autres régions n’est guère rassurante, marquée par des enlèvements, des assassinats et des crimes rituels. «Dans la métropole économique, une fillette de 2 ans a été enlevée, puis retrouvée 5 jours après, morte à Makapè Missokè. Le corps décapité. Les résultats de l’enquête ouverte comme celle de l’étudiante assassinée à Yaoundé n’ont jamais été rendus publics», lit-on. Le REDHAC exige que lumière soit faite sur ces crimes et que les auteurs soient présentés au public.

Le réseau s’inquiète du sort des sept personnes interpellées à Maga à l’Extrême Nord, actuellement en «exploitation» dans les services de sécurité. «Elles sont accusées de destruction des équipements militaires suite aux affrontements qui ont opposé les forces de sécurité aux habitants de la localité, d’intimidation de l’administration, de n’avoir pas dénoncé les manifestants, de ne les avoir pas calmés», nous apprend-on. Le réseau exige un procès juste et équitable pour les sept accusés.

Aussi concernant le climat politique, Le REDHAC, par la voix de son PCA exige le respect de la loi fondamentale qui on se souvient avait déjà fait l’objet d’une révision en 2008, «en faisant sauter le verrou de la limitation des mandats présidentiels . Permettant au locataire d’Etoudi de briguer un énième mandat en 2011». Le réseau réitère son soutien aux soldats au front de guerre. Il appelle aussi à la liberté d’expression, et à la manifestation pacifique.

Source: cameroon-info.net