Crimes rituels et goût des petites filles: le patron d'une société d'Etat à 2 doigts d'être arrêté

Prado Noire.png Les deux filles ont failli être tuées

Tue, 4 Feb 2025 Source: www.camerounweb.com

Les adeptes des rites occultes ont monté en puissance et en stratégie au Cameroun. Maintenant, ils ne tuent plus en fin d'année. Ils ont trouvé des stratégies nouvelles!

Rita Ayeme, qui a récemment retrouvé son père retraité à Nanga Eboko, semble être la mieux placée pour en parler. Elle qui a eu la chance de s'en sortir indemne après une crise de folie.

À 23 ans, l’histoire de Rita a débuté il y a deux ans dans le quartier de Nkolndongo. Alors qu’elle était en train de tresser les cheveux de Nicole, sa colocataire et meilleure amie, un imposant véhicule aux vitres teintées a traversé leur ruelle avant de se stopper juste devant elles. Un homme en veste a alors baissé la vitre pour s’adresser particulièrement à Rita. En s’approchant, elle s’est retrouvée à répondre à des questions sur le quartier, avant que la conversation ne vire aux compliments sur sa beauté. À la fin, le septuagénaire lui a laissé une enveloppe bien remplie de 120 000 francs CFA, ainsi qu’une carte de visite indiquant son nom, Marc, et sa fonction de Président du Conseil d’Administration d’une société d’État. Un montant aussi conséquent n’était jamais parvenu entre les mains de Rita, et il ne lui a pas fallu longtemps pour comprendre où cette relation, naissante et étrange, était susceptible de la mener.

Ils ont enchaîné les dîners dans les restaurants les plus huppés de Yaoundé et les discussions arrosées. Cependant, Marc et Rita ne s’étaient jamais retrouvés seuls, car Rita, par prudence, n’hésitait jamais à emmener Nicole avec elles. Est-ce cela qui explique pourquoi, pendant plus d’un an, son prétendant n’avait pas eu le courage de tenter quoi que ce soit de plus intime ? Rita, bien que noyée sous les billets, n’avait pas de préoccupations en ce qui concernait l’aspect physique de la relation.

Puis, une nuit, après une sortie dans un cabaret à minuit, les trois amis ont pris la route en voiture vers la chambre des filles. Mais à la surprise générale, Marc n’a pas pris la direction de Nkolndongo, mais celle du quartier Damas, en passant par Mvolyé. Les filles, stupéfaites, ont voulu savoir pourquoi, mais leur question a provoqué une colère violente de la part de Marc. Le véhicule a fini par se garer dans l’obscurité du cimetière de Mvolyé. Marc est alors descendu du véhicule, prétendant avoir besoin de faire une pause, mais c’était en réalité pour s’entretenir avec deux individus cagoulés, qui semblaient surgir directement du cimetière. En sentant le danger, les deux filles ont quitté précipitamment le véhicule et pris la fuite. Heureusement, quelques mètres plus loin, elles ont réussi à stopper une voiture de passage. Après avoir écouté leur récit effrayé, le conducteur les a conduites en toute sécurité à Nkolndongo.

Depuis ce jour, Marc n’a plus donné signe de vie. Il est désormais injoignable, et sa carte SIM semble même avoir été désactivée. Tout porte à croire que ces deux filles ont croisé la route d’un ritualiste, un genre d’individu capable de sacrifier des jeunes filles dans la capitale.

Source: le popoli

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