Criminalité à Etoudi : un visiteur a filmé discrètement une scène intrigante au palais

A chaque apparition publique du président camerounais Paul Biya (89 ans), il y a toujours une scène hilarante pour certains citoyens, scandaleuse et choquante pour d’autres qui sont plus patriotes et protecteurs de l’image du pays.

Le "vieux lion" n’a plus sa fougue d’antan. Difficile pour lui de bondir depuis un moment maintenant. Et ceux qui l’entourent sont aussi – en tout cas pour la plupart – moins jeunes.

L’un d’eux est le président du Sénat Marcel Niat Njifenji, aujourd’hui âgé de quatre-vingt-huit (88) ans, un âge de retraite dans un pays normalement constitué.

Vendredi le 06 janvier 2023, Marcel Niat Njifenji qui est l’un des hommes les plus forts du pays, est passé au palais de l’unité à Etoudi (Yaoundé) pour adresser ses meilleurs vœux au chef de l’Etat camerounais Paul Biya.

Comme de tradition, il était présent comme plusieurs autres personnalités publiques. Un instant de son arrivée jusqu’à Paul Biya a été filmé.

Ce n’est plus un secret pour personne. Marcel Niat Njifenji fait partie des autorités camerounaises vieilles qui n’arrivent plus à marcher aisément.

Dans la vidéo publiée plus tard sur les réseaux sociaux, on peut encore remarquer que Marcel Niat Njifenji a vraiment toutes les difficultés du monde à marcher.

« Robocop news. Deux (02) robocop se croisent à la présidence du Cameroun », écrit avec beaucoup d’humour Nzui Manto Yi sep sep qui a aussi regardé les images.

Il ajoute : « Marcel Niat Njifenji, président du Sénat né le 26 octobre 1934 (88 ans). Paul Biya, président du Cameroun depuis 40 ans né le 13 février 1933 (89 ans) ».

Dans la vidéo, on peut entendre un voix off dire : « Marcel Niat Njifenji, on dirait un criminel enchaîné en train de marcher. Regardez-moi ça, ça là c’est un pays normal ça ? C’est ceux-là qui ont pris le pays en otage (…) ».



On comprend une fois de plus pourquoi les services de la présidence interdisent formellement l’entrée au palais présidentiel des téléphones portables.

C’est en partie pour éviter que de telles scènes qui se produisent à Etoudi se retrouvent ensuite sur la toile, exposant la face ridicule du Cameroun aux yeux du monde entier.