Plus prosaïquement, cette enveloppe devrait servir à l’acquisition d’armements et munitions au profit des forces de défense et de sécurité.
Avant la crise sécessionniste anglophone, qui sévit depuis près de 3 ans dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’armée camerounaise était déjà, et reste, confrontée aux exactions de la secte islamiste Boko Haram dans la région de l’Extrême-Nord frontalière avec le Nigeria et le Tchad.
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Sur la période 2012-2016 le Cameroun, selon l’Institut national pour la paix (Sipri), de Stockholm, figurait dans le «Top 10» des pays africains importateurs d’armes lourdes en Afrique, ses dépenses militaires étant passées de 194 milliards FCFA en 2013 à 199 milliards FCFA en 2014, pour pointer à 209 milliards en 2014.