Crise alimentaire : la solution miracle qui s'impose à Etoudi

Le pays devra restreindre ses exportations

Mon, 16 May 2022 Source: www.camerounweb.com

• Le monde fait face à une crise alimentaire

• Le blé devient davantage rare

• Dr Louis-Marie Kakdeu a une idée en tête



« La crise mondiale du blé va s’aggraver ». C’est le titre de l’analyse de l’enseignant à l’université de Maroua, Dr Louis-Marie Kakdeu, lundi le 16 mai 2022. Pour lui, il n’y a qu’une seule solution pour éviter d’être dépendant des autres. Il livre le secret aux gouvernants.

Nous défendons toujours l’idée selon laquelle la solution durable à la crise alimentaire qui se pointe à l’horizon est la production massive au niveau local en vue d’être à l’abri des chocs externes ou des décisions des autres gouvernements. Voici que ce 14 mai 2022, l’Inde, le deuxième producteur mondial de blé, a décidé de suspendre ses exportations futures de blé en vue de garantir l’approvisionnement de ses 1,4 milliard d’habitants.

En effet, en vue de juguler les méfaits de la crise ukrainienne, l’Inde avait auparavant promis d’augmenter ses exportations de 07 à 10 millions de tonnes par an. Non, ce ne sera plus possible. Le pays fait face aux effets du changement climatique qui menace sa propre production interne.

Pour faire face à sa baisse de production annoncée, le pays devra restreindre ses exportations. Quelles que soient les interprétations et la montée des pressions que l’on pourrait faire à travers le monde, la solution durable est l’augmentation de la production locale. C’est le moment où jamais.


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Le député à l’Assemblée nationale Cabral Libii, leader du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), a évoqué la question de la cherté de la vie qui prévaut au Cameroun. Dans une interview accordée au journal Le Jour qui a été publiée vendredi le 13 mai 2022, l’homme politique a une piste de solution qu’il propose pour aider les populations.

Il faut absolument instaurer la gratuité du titre foncier. Toutes nos terres arables sont un capital mort parce que les propriétaires coutumiers ne possèdent pas de titres de propriété. Et pour cause, la procédure d’immatriculation est rendue rédhibitoire par la bureaucratie, la corruption et la cherté.

Et pourtant si tous les titres coutumiers sont automatiquement transformés en titres de propriétés tangibles, leurs possesseurs disposeront de matières vendables au juste prix, ou de cautionnements donnant facilement accès au crédit bancaire. Les titres devant provoquer la baisse des taux d’intérêt par leur probité institutionnelle.

Il faut également revoir à la baisse les droits de douanes afin de minimiser l’impact sur le territoire national de l’inflation internationale née des crises successives. Dans la même veine, il faut un contrôle voire un blocage strict de certains prix.

Nous devons drastiquement réduire l’importation de certains produits alimentaires et réinjecter des capitaux dans la production de succédanés alimentaires locaux. En illustration, on peut baisser la consommation du riz en augmentant la production du mil. On peut baisser l’importation du maquereau en boostant la production de la carpe. On peut décider d’enrichir le pain de 10% de farine locale en boostant la production de farine diverses.

Source: www.camerounweb.com