Crise anglophone: 21 jeunes ont été libérés à Yaoundé

Syndicat De Prisonnier Demasque Ils ont été libérés dans les premières heures du mardi 10 janvier 2017 de la prison

Tue, 10 Jan 2017 Source: cameroon-info.net

Il s’agit pour les autorités camerounaises d’une avancée dans la résolution de la crise dans les Régions anglophones du pays. Ces jeunes qui ont recouvré la liberté ont été ramenés dans leur famille à Bamenda, après avoir été présentés au Gouverneur de la région du Nord-Ouest, Adolphe Lele Lafrique, a annoncé la radio nationale, la CRTV.

«Leur libération a été l'une des deux principales conditions présentées par les enseignants mécontents à la fin de la première session de la réunion du comité ad hoc présidée par le professeur Ghogomu Paul Mingo», a-t-elle ajouté.

En attendant une communication du Gouvernement, rappelons que le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, avait annoncé au lendemain des émeutes de Bamenda que 58 personnes avaient été interpellées, «dont 34 sont entre les mains de la Gendarmerie Nationale, et 24 retenues par les Forces de police».

Les émeutes de Bamenda étaient survenues alors que dans la journée du 8 décembre 2016, des militants du RDPC s’apprêtaient à prendre part à un meeting organisé par la section de la Mezam 1, sous la présidence de M. le Secrétaire Général du Comité Central dudit Parti, et en présence de Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, la place des fêtes de la ville de Bamenda, au lieu-dit «Commercial Avenue».

Le bilan humain faisait état de deux morts, quatre gendarmes et quatre policiers blessés, une jeune femme également blessée et partiellement brûlée, un cadre du RDPC lui aussi grièvement blessé à la tête.

Quant au bilan matériel, il fait état de 9 véhicules détruits comprenant ceux du Commandant de Légion de Gendarmerie, du Commandant en second du B.R.I.M. (Bataillon Rapide d’Infanterie Motorisée), du Sous-préfet de Bamenda 3e, de la Camerounaise des Eaux, de la CAMPOST, des équipes spéciales d’intervention rapide de la police, ESIR, de la Gendarmerie Nationale, ainsi que de deux véhicules personnels.

De nombreux commerces et autres kiosques urbains ont également été brûlés, ainsi que deux édifices publics: le Commissariat de Police du 3e Arrondissement et plusieurs pavillons de l’Hôpital Régional de Bamenda.

Source: cameroon-info.net