Le nouveau ministre de l’administration territoriale a effectué une visite de travail dans sa région d’origine. Il s’est rendu à Bamenda et Batibo, localités marquées par les violences des sécessionnistes.
Paul Atanga Nji, le nouveau ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation était en visite de travail dans la région du Nord-Ouest. Il s’est rendu à Bamenda et Batibo le 16 mars 2018. Atanga Nji a été fêté par des ressortissants de sa région d’origine vêtus aux couleurs de son parti le RDPC. Dans le compte-rendu de sa première journée de visite diffusé au journal de 20 h 30 de la CRTV vendredi, il a dit être venu apporter un message de paix et de retour à l’Etat de droit.
Sur le plan purement officiel le ministre a présidé une réunion dans les services du gouverneur de la région du Nord-Ouest à Bamenda. Il a d’abord rencontré les préfets et les sous-préfets du Nord-Ouest et ensuite les responsables des forces de maintien de l’ordre. Au sortir de ces concertations Paul Atanga Nji a félicité les hommes en tenue et les chefs de terre. « Depuis bientôt 16 mois ils ont pu gérer les perturbations qui sont orchestrées par un groupe de terroristes. Les forces de défense ont fait preuve de professionnalisme. Elles ont été victimes de beaucoup de provocations mais elles ont gardé leur sang-froid. Le gouverneur de la région, les préfets, les sous-préfets, chacun a contribué pour que le calme revienne », a-t-il déclaré à la presse.
Sur le cas de la localité de Batibo qui ne cesse de subir les attaques des sécessionnistes, il a estimé que les chefs traditionnels doivent aider à y mettre un terme en rappelant à l’ordre les enfants du coin qui s’engagent dans les actions criminelles. « Les chefs traditionnels jouent un rôle- clé. Je vais leur dire que je compte sur eux, le chef de l’Etat compte sur eux. Parce qu’eux-mêmes ils ont donné le titre de « fon des fons » au chef de l’Etat.
Les chefs traditionnels gèrent un territoire. Ils doivent aussi donner leur participation. Ceux qui sont dans la brousse qui font des exactions ce sont les enfants du Cameroun. Ils ont des parents. C e que nous demandons c’est que les parents doivent éduquer leurs enfants. Le désordre ne profite à personne », a-t-il recommandé.