Crise anglophone: Kah Walla met Paul Biya au défi

Edith Kah Walla, EdithKah Walla Pour Kah Walla, il est anormal que certains personnes soient encore détenues.

Mon, 4 Sep 2017 Source: cameroon-info.net

La présidente du Cameroon people’s estime que le « Gouvernement a été incapable d’apporter la moindre preuve pouvant accabler ces jeunes gens».

La présidente du Cameroon people’s party affirme qu’il est donc anormal que certains personnes soient encore détenues.

Réagissant à la décision du Président de la République d’arrêter les poursuites contre les personnes détenues dans le cadre de la crise anglophone, Edith Kah Walla, la présidente du Cameroon People’s Party, ne passe pas par quatre chemins pour dénoncer le fait que ladite décision ne concerne pas tout le monde. Approchée par le quotidien Le Jour, elle déclare dans son édition du 4 septembre 2017 «c’est vraiment triste, cette mesure devait s’appliquer pour tout le monde et devait véritablement être une occasion de joie pour tous les camerounais. Actuellement nous n’avons pas le sentiment que la justice a été faite».

54 personnes ont été libérées suite à la décision prise la semaine dernière par le President de la Republique. Parmi ces personnes, il y a Me Nkongo Félix Agbor, le Dr Fontem Neba, le magistrat mis à la retraite Paul Ayah Abine. Cependant des individus pas forcément connus du grand public restent détenus dans les prisons. Ils sont près d’une vingtaine. Pour ce groupe, le quotidien parle du cas du fils de la veuve Akumbe. Venue de la ville de Buea dans la Région du Sud-Ouest pour assister à Yaoundé à la libération de son fils, elle n’a pas pu rentrer chez elle avec ce dernier. C’est depuis huit mois qu’il est détenu à la prison centrale de Kondengui.

Edith Kah Walla ajoute «on ne peut pas accuser les gens dans une même procédure, libérer les uns et maintenir d’autres en prison. Cela fait huit mois que ces personnes sont emprisonnées et jusqu’à présent le Gouvernement a été incapable d’apporter la moindre preuve pouvant accabler ces jeunes gens. Ce n’est pas normal que les gens soient encore actuellement détenus dans le cadre de cette procédure».

Source: cameroon-info.net