Les organisations de la société civile continuent de se mobiliser afin de lutter contre les actes ‘inhumains’ dont sont victimes certains détenus anglophones dans les prisons du pays. Et c’est dans ce cadre que le Centre pour les Droits de l'Homme et la Démocratie en Afrique (CHRDA) de Me Agbor Nkongho et le Centre de Mise en Œuvre des Droits de l'Homme de l'Université de Bristol ont adressé une demande urgente à Mme Soyata Maiga, Présidente de la Commission Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples. demandant à la Commission africaine d'intervenir de manière urgente à l'égard de 18 personnes arbitrairement arrêtées et détenues à Kondengui lors de la récente répression des forces de l'ordre dans les régions anglophones, et pour lesquelles ils ont reçu des informations faisant état de tortures et de mauvais traitements en détention.
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Selon Me Agbor Nkongho, ces prisonniers avaient été enchaînés puis torturés à la prison centrale de Kondengui, ce qui a failli entrainer une émeute.
L’organisation dirigée par Me Agbor Nkongho, lui-même ancien prisonnier de Kondengui, a également envoyé des demandes d'intervention urgente par les procédures spéciales de l'ONU, en particulier le Rapporteur spécial sur la torture et le Groupe de travail sur la détention arbitraire, concernant l'arrestation et la détention arbitraires de 18 personnes au Cameroun.
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Ci-dessous la correspondance du Centre pour les Droits de l'Homme et la Démocratie en Afrique (CHRDA)
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