Le 1er octobre 2017, c’est la journée de toutes les incertitudes. Alors que des séparatistes annoncent la proclamation de l’indépendance des régions anglophones, le gouvernement semble avoir trouvé une stratégie habile pour faire face à la situation. Des arrestations en vague ont eu lieu ces dernières heures.
L’information est contenue dans les colonnes de La Nouvelle Expression (LNE) parue le 29 septembre 2017. « LNE a appris que trois personnes soupçonnées d’être les auteurs de l’incendie du dortoir St James du collège Sacré-Cœur de Bamenda ont été arrêtées par la police ».
De même, poursuit le journal, « trois individus originaires de Menkon, Manfe et Nkambe ont été interpellés par la gendarmerie. Selon nos sources, ces derniers seraient les poseurs de bombes de ces derniers jours à Bamenda ».
Outre ces arrestations, le dispositif sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, a été renforcé. LNE fait remarqué que plusieurs centaines de policiers et gendarmes sont mobilisées afin de parer à toute éventualité. En plus, des mesures particulières (interdiction de manifestation, de rassemblement, de déplacement etc.) ont été prises par les autorités administratives des régions concernées.
Ces mesures ne semblent pas produire des effets auprès des activistes. Plusieurs d’entre eux, à travers les réseaux sociaux, promettent de braver toutes ces interdictions.