Spécialisé dans la défense des droits de l'homme, Me Eitay Mack a adressé une lettre au Gouvernement de son pays pour dénoncer les agissements de l'unité d’élite et la collaboration du pays du Cèdre.
L’avocat israélien des droits de l'homme, Eitay Mack, a écrit au ministère israélien de la Défense pour demander l'annulation de l'exportation des logistiques et services de défense israéliens au Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) à cause des exactions de ce corps d’élite dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
En écrivant au nom d’une quinzaine d’activistes des droits de l’homme, Me Eitay Mack indique que des forces de sécurité « y compris le BIR », ont utilisé des balles-réelles contre des manifestants à partir du 22 novembre 2016.
« Des associations des droits de l’homme et des activistes camerounais ont rapporté que l’unité qui terrorise d’avantage des civils dans les régions anglophones, est le BIR aussi dénommé l’unité israélienne », indique la lettre de l’avocat.
Selon lui, malgré le fait que le BIR reçoit de la logistique des Etats-Unis d’Amérique, ladite unité d’élite est encadrée et équipée par l’Israël dans le but de protéger le régime de Paul Biya. « Un corps d’élite formé pour lutter contre le terrorisme, ne doit pas intervenir dans un mouvement d’humeur des avocats, des enseignants et des étudiants », dit-il.
Il conclut sa lettre en demandant au ministère israélien de la Défense l'annulation des licences d’exportation des produits et services de défense israéliens au BIR à cause des exactions du BIR.