Crise anglophone: l'UPF opte pour le fédéralisme

Olivier Bile Le Dr Olivier Bile, président de l’Union pour la Fraternité et la Prospérité (UPF).

Thu, 26 Oct 2017 Source: cameroon-info.net

Le président de l’Union pour la fraternité et la prospérité entend «rebâtir l’homme», «révolutionner l’économie et le système productif» et «refonder les institutions», une fois le pouvoir conquis.

En se déclarant officiellement et solennellement candidat à la Présidentielle 2018, le Dr Olivier Bile président de l’Union pour la Fraternité et la Prospérité (UPF) en a profité aussi pour parler du programme qu’il porte, et qu’il entend implémenter une fois arrivé au Palais de l’Unité. C’était le 24 octobre 2017 au siège de son parti politique à Yaoundé, où il donnait un point de presse. Il s’agit d’un programme de gouvernement en 130 points. Composé de trois chapitres, «Mon programme de gouvernement en 130 propositions» comme le nomme le Dr Olivier Bile, vise respectivement à «rebâtir l’homme», «révolutionner l’économie et le système productif» et «refonder les institutions».

Mutations, édition du 25 octobre 2017, note que dans le dernier chapitre qui porte sur la refondation des institutions, «Olivier Bile ne fait par exemple pas mystère de son intention de régler définitivement le problème anglophone». Sa position sur ce point est claire : le président de l’UPF est pour le fédéralisme contextualisé. «L’option de l’UFP est aujourd’hui celle d’un fédéralisme contextualisé et reconfiguré sur la base de 10 Etats fédérés ayant un Etat fédéral régulateur au sommet», déclare-t-il. La crise anglophone indubitablement a une place importante dans ce programme que l’auteur juge exaltant. On peut donc comprendre le fait que le le président de l’UPF a fait son discours de circonstance en français et en anglais lors de son point de presse.

Pour brièvement parler de sa candidature, Olivier Bile évoquant ses motivations, a indiqué que «je suis candidat parce que désireux de réaliser le merveilleux et très enthousiasme projet de transformation positive de notre pays (…)Je suis candidat parce que je crois disposer de la jeunesse, de l’énergie, des aptitudes spirituelles, morales et intellectuelles dont mon pays a si crucialement besoin en ce moment».

Source: cameroon-info.net