Dans un récent développement, Tibor Nagy, ancien sous-secrétaire d’État américain aux affaires africaines, pointe du doigt le régime de Paul Biya comme étant responsable de la crise anglophone persistante au Cameroun.
Depuis le déclenchement de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en 2017, Tibor Nagy s'est positionné comme un fervent défenseur de la création d'un État Ambazonien. Sur les réseaux sociaux, il a récemment accusé le gouvernement de Yaoundé d'être à l'origine du conflit.
Selon Nagy, les autorités camerounaises ont ignoré les préoccupations de la minorité anglophone, exacerbant ainsi les tensions. Il a comparé la situation avec celle du Canada, où les régions anglophones et francophones coexistent en harmonie, soulignant que si le régime francophone du Cameroun traitait ses anglophones avec dignité, le conflit en Ambazonie n'aurait pas eu lieu.
Cette déclaration soulève des questions cruciales sur la gestion du gouvernement camerounais et sa capacité à résoudre pacifiquement les différends. Les propos de Nagy mettent en lumière les lacunes dans la reconnaissance des droits et des identités linguistiques au Cameroun, remettant en question la légitimité du gouvernement et alimentant les appels à une réforme structurelle.
Alors que la crise anglophone perdure, les accusations de Tibor Nagy ajoutent une dimension internationale à un conflit qui a déjà des répercussions dévastatrices sur la population civile et l'économie régionale. Ces remarques pourraient également inciter la communauté internationale à intensifier ses efforts pour trouver une solution pacifique et durable à cette crise longue et complexe.