Invité dimanche 18 mars 2018 du programme hebdomadaire Geopolis (Equinoxe Télévision) Odile Tobner n’a pas échappé aux incontournables questions sur la crise anglophone. La veuve du célèbre écrivain camerounais Mongo Beti a déploré la tournure tragique qu’ont pris les événements dans les régions du Nord-Ouest et du Sud –Ouest expliquant que c’était la résultante de frustrations. «C’est très triste qu’on ait laissé se développer un état de violence comme celui qu’on vit et qui est très peu médiatisé d’ailleurs. On ne sait pas grand-chose. A la base les revendications sont légitimes. C’est l’exaspération d’aspirations qui ne sont pas reconnues qui amènent à une revendication jusqu’auboutiste. Mais comme vous avez en France la Corse, le pays Basque. C’est quand une communauté a été réprimée dans sa vie culturelle, linguistique, finalement elle se rabat sur des revendications radicales ». Madame Tobner cite l’exemple du mouvement basque espagnol qui « s’est fondu dans la vie politique de l’Espagne alors qu’il était très violent ». Cela parce que, soutient-elle, un des gouvernements a compris cette revendication.
Invité dimanche 18 mars 2018 du programme hebdomadaire Geopolis (Equinoxe Télévision) Odile Tobner n’a pas échappé aux incontournables questions sur la crise anglophone. La veuve du célèbre écrivain camerounais Mongo Beti a déploré la tournure tragique qu’ont pris les événements dans les régions du Nord-Ouest et du Sud –Ouest expliquant que c’était la résultante de frustrations. «C’est très triste qu’on ait laissé se développer un état de violence comme celui qu’on vit et qui est très peu médiatisé d’ailleurs. On ne sait pas grand-chose. A la base les revendications sont légitimes. C’est l’exaspération d’aspirations qui ne sont pas reconnues qui amènent à une revendication jusqu’auboutiste. Mais comme vous avez en France la Corse, le pays Basque. C’est quand une communauté a été réprimée dans sa vie culturelle, linguistique, finalement elle se rabat sur des revendications radicales ». Madame Tobner cite l’exemple du mouvement basque espagnol qui « s’est fondu dans la vie politique de l’Espagne alors qu’il était très violent ». Cela parce que, soutient-elle, un des gouvernements a compris cette revendication. Elle se dit horrifiée par les scènes de tueries entre citoyens du même pays et appelle à une discussion entre belligérants. « Je pense que politiquement il faut prendre en considération les aspirations des gens. Moi je n’ai pas de conseils à donner à personnes. Ni à blâmer, ni à condamner personne. C’est tellement stupide les guerres où les Camerounais tuent les Camerounais. Je trouve ça abominable ! Il faut absolument trouver une solution. Cette solution s’appelle le dialogue ».