Il est anglophone, originaire du sud-ouest. « Prisonnier sans crime », il croupit depuis plus de deux dans le pénitencier de New-Bell à Douala. Ce cinéaste, fils du célèbre avocat Enonchong qui a fait ses classes au Nigeria se propose
d’apporter une solution à la crise anglophone qui perdure dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest depuis plus de deux ans.
Je m’appelle prince Charles Abi Enonchong, cinéaste de profession et spécialiste en documentaires de guerre. J’ai réalisé mon premier documentaire sur la guerre du Biafra au Nigeria à Hollywood. Je suis le réalisateur de la guerre civile Libérienne 1ere, 2eme, 3eme partie, la guerre civile en Angola, la guerre civile au Zaïre, la chute de Mobutu, la guerre civile au Rwanda.
Je suis l’auteur de « who killed major nzeogwu » le best seller sur la crise politique qui a précipité la guerre du Biafra vendu depuis le 22 novembre 2017 sur amazon.com. J’ai une connaissance approfondie des éléments qui causent les crises qui résultent en guerre civile. Je sais donc qui aller voir pour convaincre. De part mes connaissances, mes capacités, et mon expérience de cinéaste d’enquête, je connais les commanditaires cachés de cette crise.
Il est devenu clair que tous les interlocuteurs de l’Etat Camerounais pour convaincre les rebelles dans la région anglophone de mettre fin à la rébellion ont échoué. L’option militaire a échoué.
Je me présente comme la caution ayant des capacités pour convaincre les insurgés sécessionnistes et le gouvernement
Camerounais à résoudre le problème pacifiquement. En trois mois, moi prince Enonchong promet de résoudre la crise si le gouvernement me donne mandat.
Pour y parvenir, il faut explorer les forces et les faiblesses. Du coté des sécessionnistes, j’affirme que vous n’avez ni les armes, ni les moyens financiers d’une rébellion. Vous avez militairement donné votre message. Profitez pour négocier. Quant au gouvernement, il faut faire attention, il n’est pas impossible que les sécessionnistes changent de stratégie, abandonnent la rébellion pour combattre pour le fédéralisme. Ce changement aurait des conséquences imprévisibles sur l’option militaire.
Prenez l’exemple de la guerre au Nigeria. En 1966, le régime militaire du général Ironsi instaure l’Etat unitaire. Les nordistes décident de faire sécession. Buhari alors capitaine faisait lui-même partie des sécessionnistes commandées par le Lt colonel Murtala Mohammed. Les sécessionnistes réussissent à destituer le régime de Ironsi. Au moment de déclarer la sécession du Nigeria, le colonel Gowon réussit à les convaincre de se rallier au fédéralisme et abandonner la sécession. Ce changement de stratégie réussi à rallier le reste du Nigeria à la cause des anciens sécessionnistes devenus fédéralistes. Le nouveau régime du colonel Gowon annule l’Etat unitaire et instaure le fédéralisme au Nigeria.
La guerre asymétrique qui se développe au Cameroun anglophone est une absurdité. Beaucoup d’officiers présents dans les régions du Nord-ouest et du sud-ouest sont des amis. J’ai de la famille aussi bien dans les nord-ouest que dans le sud-ouest et dans le reste du pays. Je connais le ministre Atanga Nji depuis plus de 40 ans, de même que Sisuku Ayuk Tabe est originaire de mon département.
Mon appel est adressé au Président Biya, le premier ministre Philémon Yang, le ministre Atanga Nji, le président de l’assemblée Nationale Cavaye Djibril, mais aussi à tous les Camerounais. Nous avons vécu 35 ans de paix (sans interruption) sous Biya. Nous sommes tous fiers et nous voulons continuer à vivre en paix. Aucune personne, aucune ambition n’est supérieure à la volonté de la majorité des Camerounais : vivre en paix.