Crise anglophone: un député du SDF interpelle Paul Biya

Paul Biya Paulbiya Président Du Le président de la République doit se déplacer quand il y a une crise - Célestin Djamen

Mon, 25 Dec 2017 Source: cameroon-info.net

Le conseiller municipal Social democratic front (SDF) de la commune urbaine de Douala 1er exige l’ouverture d’un dialogue avec les contestataires des régions anglophones. Sur l’antenne d’Equinoxe télévision cette mi-journée, il a déclaré que les autorités camerounaises doivent parlementer avec leurs adversaires et pas seulement avec leurs amis. Il a rappelé que le SDF a demandé il y a plus d’un an à Biya de convoquer un dialogue parce qu’il s’agit d’une question vitale. Il exige du président de la République du Cameroun, Paul Biya, qu’il se rende dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise. « Le président de la République qui a reçu du peuple un « mandat » que je mets toujours entre guillemets doit aller, il ne doit pas déléguer son pouvoir. Il y a des actions qui comptent dans l’élection d’un président de la République. Il y a des éléments fondamentaux qu’il doit respecter. Il doit se déplacer quand il y a une crise. Il s’agit d’une crise sociopolitique si ce n’est une crise politique proprement dite. Il n’y a pas le temps du président. Il y a le temps du peuple. Le peuple c’est le mandant. Le président c’est le mandataire. Monsieur Biya est locataire d’Etoudi. Il est obligé d’écouter ceux qui l’ont envoyé à Etoudi. Il n’a pas trente ans à prendre. Il avait le devoir non pas de déléguer, mais d’aller écouter les populations qui étaient en furie ».

Le conseiller municipal Social democratic front (SDF) de la commune urbaine de Douala 1er exige l’ouverture d’un dialogue avec les contestataires des régions anglophones. Sur l’antenne d’Equinoxe télévision cette mi-journée, il a déclaré que les autorités camerounaises doivent parlementer avec leurs adversaires et pas seulement avec leurs amis. Il a rappelé que le SDF a demandé il y a plus d’un an à Biya de convoquer un dialogue parce qu’il s’agit d’une question vitale. Il exige du président de la République du Cameroun, Paul Biya, qu’il se rende dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en crise. « Le président de la République qui a reçu du peuple un « mandat » que je mets toujours entre guillemets doit aller, il ne doit pas déléguer son pouvoir. Il y a des actions qui comptent dans l’élection d’un président de la République. Il y a des éléments fondamentaux qu’il doit respecter. Il doit se déplacer quand il y a une crise. Il s’agit d’une crise sociopolitique si ce n’est une crise politique proprement dite. Il n’y a pas le temps du président. Il y a le temps du peuple. Le peuple c’est le mandant. Le président c’est le mandataire. Monsieur Biya est locataire d’Etoudi. Il est obligé d’écouter ceux qui l’ont envoyé à Etoudi. Il n’a pas trente ans à prendre. Il avait le devoir non pas de déléguer, mais d’aller écouter les populations qui étaient en furie ». Célestin Djamen dit qu’il croit toujours au dialogue bien que la situation se soit dégradée et que Paul Biya « ne daigne pas se rendre dans les régions anglophones ». Il accuse le président camerounais de faire « du chantage, de la menace avec l’argent du contribuable camerounais ». Pour lui, ma question centrale, celle pour laquelle il se bat, c’est le fédéralisme qui pour lui, « ne signifie pas sécession mais garantit une unité nationale que monsieur Biya est en train de torpiller ». Le président de la République est accusé d’attendre qu’il y ait un pourrissement total pour apparaître comme un Messie avec une solution miracle.

Source: cameroon-info.net
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