Crise anglophone: voici ce qu'est devenu le Consortium de la société civile

Des Leaders Du Consortium Anglophone Cin100010 Cameroon Info P Net 800xm1x Les leaders du consortium angophone

Sun, 26 Nov 2017 Source: cameroon-info.net

La plupart des membres de ce Consortium ont adopté aujourd’hui des positions extrémistes.

Dans la recherche de solutions devant mettre fin à la crise anglophone, le Gouvernement a discuté avec un bon nombre de parties se présentant comme étant ceux qui parlent au nom des contestataires anglophones. Parmi ces parties, il y a eu le Consortium de la société civile anglophone, qui s’est formé en décembre 2016. C’est à cette période que l’opinion nationale l’a découvert. Ce Consortium dirigé par Me Félix Nkongho Agbor Balla était alors composé d’avocats et d’enseignants anglophones. Il a été dissous par René Emmanuel Sadi le Ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation (MINATD) le 17 janvier 2017. Depuis lors les membres du Consortium ont changé de camp et de position.

C’est le cas de Wilfried Tassang actuellement sur le coup d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités camerounaises. Ce dernier à l’époque où le Consortium exerçait encore ses activités, occupait le poste de trésorier. Le quotidien Le Jour dans son édition du 23 novembre 2017, note qu’à l’heure actuelle, il est devenu très actif «au sein du Gouvernement de l’Ambazonie», c’est-à-dire des sécessionnistes. Pourtant faut-il le rappeler, Wilfried Tassang portait la position du fédéralisme au côté de Me Félix Nkongho Agbor Balla. Il a donc épousé aujourd’hui l’idée du sécessionnisme. Le quotidien souligne que «plusieurs de ses camarades vivent à l’étranger et ont basculé dans l’aile dure de la contestation».

Les fédéralistes du Consortium dissous par le MINATD ont été exclus de la contestation anglophone. C’est le cas de Me Félix Agbor Balla modéré dans ses positions et pointé du doigt par bon nombre de sécessionnistes. Ceux-ci pensent qu’il a trahi le mouvement né suite à la crise anglophone. La conséquence donc de l’état actuel des choses est qu’au finish, le Gouvernement n’a plus d’intermédiaire. Et la crise anglophone dure déjà un an.

Source: cameroon-info.net