Crise anglophone: voici ce que Atanga Nji réserve aux ambazoniens

Paul Atangana Nji Menka Paul Atanga le ministre de l’Administration Territoriale était l’invité du journal de la mi-journée

Mon, 10 Sep 2018 Source: cameroon-info.net

Invité du journal de 13h de la CRTV ce 10 Septembre 2018, le ministre de l’Administration Territoriale s’est montré menaçant vis-à-vis des séparatistes auteurs d’exactions. Invité du journal de 13h de la CRTV ce 10 août 2018, le ministre de l’Administration Territoriale s’est montré menaçant vis-à-vis des séparatistes auteurs d’exactions.

Paul Atanga Nji est en conclave depuis ce lundi avec les gouverneurs des dix régions. Au menu des échanges, la situation sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et la préparation de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Le ministre de l’Administration Territoriale était l’invité du journal de la mi-journée sur les antennes de la CRTV radio.

Cameroon-info.net propose l’intégralité de cet entretien. Les questions ont été reformulées par la rédaction :

Question : Quels sont les sujets à l’ordre du jour de la conférence semestriel des gouverneurs de régions qui se tient depuis ce matin à Yaoundé ?

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Atanga Nji : Le Chef de l’Etat m’a chargé de réunir les gouverneurs de régions pour faire une évaluation de la situation sécuritaire du pays. Globalement, nous avons un défi majeur qui est l’élection présidentielle qui se tiendra le 7 octobre 2018. Donc il est question de faire une évaluation de la situation sécuritaire, les activités des partis politiques, la situation socioéconomique et culturelle des régions. A cet effet, chaque gouverneur, logiquement, nous fait un tableau et à la fin des travaux, ils repartent avec les hautes directives du chef de l’Etat en matière du maintien de la sécurité.

Question : Les travaux se tiennent dans un contexte marqué par l’élection présidentielle. Quelles sont les mesures envisagées pour un scrutin sans incidents ?

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Atanga Nji : L’élection présidentielle, c’est une échéance capitale. Le Chef de l’Etat avait dit que des mesures appropriées seront prises pour que les élections se tiennent dans la tranquillité et la sérénité. Donc nous sommes dans la continuité de ces hautes directives du Chef de l’Etat. ELECAM est un organe indépendant, mais qui a besoin de l’appui de l’Etat pour la sécurisation du processus électoral. Le Chef de l’Etat nous a instruit de mettre les mécanismes nécessaires pour que le processus soit sécurisé et que même les candidats à l’élection, bénéficient de l’encadrement sécuritaire. Mais faudrait-il encore que chaque candidat envoie au gouverneur concerné son programme de travail. Comme ça, en fonction de celui-ci, les gouverneurs vont mettre à leur disposition l’encadrement sécuritaire pour qu’ils puissent se déployer sur le terrain sans aucun problème.

Question : La situation sécuritaire est préoccupante dans les régions anglophones. Qu’est-ce qui est envisagé ?

Atanga Nji : Globalement, la situation sécuritaire est calme. Mais il y a des perturbations dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Dans ces régions, il y aura des mesures spéciales. Les élections se tiendront dans les 360 arrondissements du Cameroun. Les gouverneurs, les préfets, les sous-préfets, les forces de défense et de sécurité prendront des mesures appropriées. C’est pour cette raison que nous disons une fois de plus que les fauteurs de trouble, les terroristes qui sont en brousse et continuent à pérenniser le climat de haine et de peur, qu’ils se tiennent tranquille, ils seront pourchasser jusqu’à leurs derniers retranchements.

Il n’y aura pas de répit. Rien ne peut justifier des atrocités qui se passent. Des scènes horribles et notre regret, est que les ONG internationales ne disent aucun mot sur ces atrocités alors que ces ONG sont tout le temps entrain de critiquer le gouvernement. Voilà les faits : on va dans des écoles, on prend des enfants de 15 à 18 ans qui sont molestés, battus, violés et gardés jusqu’à ce qu’on vienne payer des rançons pour les libérer ; les forces de défense sont attaquées, les enseignants sont attaqués ; ce sont des atrocités d’une extrême gravité. Donc nous avons pris l’opinion nationale et internationale à témoin sur le fait que les ONG internationales ne disent rien sur les atrocités commises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et c’est regrettable.

Source: cameroon-info.net