La publication de Jeune Afrique met en lumière les efforts en cours au sein de l'Assemblée nationale du Cameroun pour restaurer la rigueur et l'ordre dans ses pratiques internes.
Le changement de cap s'est avéré nécessaire, comme en témoigne le limogeage de Komba en 2022. Sa destitution a été provoquée par un conflit d'intérêts autour du renouvellement d'un contrat d'assurance pour les députés, évalué à près de 800 millions de francs CFA. Bien que la commission d'évaluation des assurances ait émis un rapport négatif concernant la compagnie assurant jusqu'à fin 2021, une nouvelle offre avait été validée par le président de l'Assemblée nationale. Cependant, Cavayé Yéguié Djibril, influencé par une entourage étroitement impliqué dans les contrats de l'institution, a finalement fait marche arrière, ce qui a fortement contrarié le secrétaire général, relève Jeune Afrique
Aujourd'hui, selon Jeune Afrique, une volonté de rétablir la conformité et la transparence semble se profiler au sein de l'Assemblée. Cavayé Yéguié Djibril a accordé aux membres du comité jusqu'au 30 septembre pour lui présenter des recommandations en vue de résoudre cette crise. Cependant, cette démarche ne convainc pas les sceptiques. « Les acteurs impliqués dans les causes de cette situation sont les mêmes que ceux sollicités pour trouver des solutions, que ce soit le cabinet du président ou le service des questeurs. Chacun porte sa part de responsabilité dans ce contexte », souligne un analyste.
L'article de Jeune Afrique met en lumière l'importance de cette réforme en cours et souligne la nécessité de remettre en question les pratiques passées pour instaurer une gestion plus transparente et responsable à l'Assemblée nationale du Cameroun.