Moïse Nguidjol est activement recherché
Chef de cette unité de formation est recherché pour malversations financières et usage de faux diplômes.
La nouvelle fait des vagues au centre de Kinésithérapie de l’hôpital de la Croix rouge Camerounaise (Crc). Les apprenants comme les dirigeants n'en reviennent toujours pas. Moïse Nguidjol a effectivement été limogé de cette structure au début du mois juillet pour faux diplôme et malversations financières.
L’ancien chef est détenteur d’un faux doctorat dans le domaine de la Kinésithérapie. «Il se trouve que le roi Nguidjol avait menti sur toute la ligne paradant de faux diplômes sur la base desquels, il avait d'ailleurs été recruté au sein de la Croix rouge camerounaise», peut-on lire sur la publication d'Engelbert Mfomo sur la page facebook de la Crc. La publication date du 02 juin 2018. Les informations recoupées auprès des sources internes le confirment. «Comment une personne peut former des gens sans avoir fait des études dans ce domaine?
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C’est vrai qu’il a été limogé pour usage de faux diplômes», s’interrogent en confirmant les faits ses apprenants à tour de rôle. Le masque est tombé lorsqu’il a été demandé aux différents responsables de présenter leurs références académiques ou professionnelles. Pour une plus grande clarté relativement aux formations professionnelles relevant de son secteur, le ministère de la Santé publique a instruit que chaque responsable présente son niveau de qualification réel ainsi que les diplômes attestant ce niveau de qualification.
Moïse Nguidjol sera incapable de présenter un seul diplôme authentique. Conséquence, il a été limogé puis appelé à répondre de ses multiples malversations financières. Pris de panique, il va fuir dans la malle arrière d'un taxi qu'on n'a plus jamais revu», peut-on lire sur le compte Facebook de la Crc. D'après une source introduite, le concerné est le promoteur d’unité de formation. C’est ainsi qu’il a été recruté en 2014 dans ce Centre de formation dont il est l’initiateur. A la Croix rouge camerounaise, les étudiants sont appelés à suivre un apprentissage de trois ans.
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«Il a initié cette école de formation en kinésithérapie à la Crc sous le règne du président Eteki Mboumoua récemment décédé. Après le traitement du dossier qui a mis du temps, le projet avait été validé. C'est ainsi qu'il avait été nommé», révèle un de ses collègues le visage fermé. Avec l'arrivée de la présidente Cécile Léonie Akame Mfoumou, l’école va gagner en notoriété avant d’être reconnue par le ministère de la Santé publique. Les attestations délivrées jusque-là, seront remplacées par des diplômes signés par l’autorité compétente. Il restait alors de finaliser la démarche de reconnaissance par le ministre de l’Enseignement supérieur.
Seulement, les apprenants ne manquaient pas d’appréhension à l’idée qu’ils ne sachent rien du corps humain. Quand on vous posait des questions sur l’anatomie humaine, vous étiez incapables de répondre», reconnait un étudiant. Dans le souci de trouver une solution à ce problème de délivrance de diplôme qui trouble les étudiants, une réunion de crise avec les parents des étudiants s’est récemment tenue dans les locaux de la Croix rouge. Au rang des mesures prises, un nouveau chef de Centre, Bonivard Tom a pris les rênes de l’unité de formation en Kinésithérapie.
