Culpabilité : un expert du comportement analyse la dernière sortie de Samuel Eto'o

Depuis que les scandaleuses notes vocales tendant à montrer que le président de la Fecafoot et d’autres acteurs du football national truquent des matchs du championnat, les sorties médiatiques de Samuel Eto'o Fils sont très rares. Mais quand il l’ouvre, c’est pour faire fort apparemment.

Sur sa page Facebook, Samuel Eto'o Fils a publié un message très tôt dans la journée dans lequel il dit : « N’ayez pas peur. Je m’appelle Samuel Eto'o Fils. Je suis Camerounais d’ici, d’ailleurs, de chaque millimètre du 'continent'. La sève de toutes nos identités coule dans mes veines. J’ai même été élevé à la dignité d’African Soldier par Nelson Mandela ».

Le boss de la fédé est en vrai secoué par plusieurs affaires en ce moment. Et comme si cela ne suffisait, le Tribunal arbitral sportif (TAS) a rendu récemment des verdicts qui ne l’arrangent pas du tout.

Par Guibai Gatama a été réintégré au sein du Comité exécutif (Comex) de la Fecafoot et le TAS a donné raison à Panthère Sportive du Ndé FC – Nzuimanto ainsi qu’au Général Pierre Semengue.

Samuel Eto'o Fils ne semble pas pour autant inquiet : « Paix et sérénité à ceux qui me soutiennent dans mon projet visant à redonner au football camerounais toute sa grandeur. Nous subissons la violence de l’adversité mais gardons-nous d’y céder. Nous trébucherons devant les obstacles mais nous continuerons d’avancer ».

Celui qui est considéré comme l’un des meilleurs footballeurs que l’Afrique n’ait jamais connus ajoute aussi que « s’il nous arrive de tomber, Dieu nous donnera la force de nous relever pour repartir de l’avant. Nos intentions sont nobles, notre force est notre foi en un avenir meilleur pour nos jeunes footballeurs. Nous y arriverons avec l’aide des Camerounais ».

Que faut-il alors comprendre de cette sortie pleine d’énergie de Samuel Eto'o Fils. L’activiste et lanceur d'alerte Shance Lion, qui depuis un moment s'essaye apparemment à l'analyse des comportements, écrit à cet effet.

« Cet épisode me rappelle le roman de Victor Hugo : "les derniers jours d'un condamné". À l’article de la mort, le condamné entre dans un requiem sur la justice, l’humanité et les valeurs. Prétendant s’ériger en parangon de la morale pour obtenir repentance. Le problème c’est que la sentence avait déjà été prononcée et actée" ».

« Nyandom, dans sa lettre à la FIFA en septembre 2021 contre l'ancien président de la Fecafoot, dit ceci : "le refus par la Fecafoot d'appliquer une sentence de la plus haute instance juridictionnelle sportive nationale reconnue par la FIFA et le TAS". Pardon que la Fecafoot sous ton règne applique les sentences dont celles du TAS et respecte ses textes et statuts... Surtout ne nous fait pas un coup à la Samori Touré s'il te plaît », a-t-il continué.