Cybercriminalité : sale temps pour un cadre du MRC

La réaction du MRC est très attendue

Mon, 24 Oct 2022 Source: www.camerounweb.com

« À défaut, je me réserve le droit de les poursuivre pénalement pour des faits de propagation de fausses nouvelles par voie cybernétique, l’émission ayant été diffusée en direct sur les réseaux sociaux, comme l’atteste le constat d’huissier dressé à cet effet ». C’est par ces mots que Me Christian Bomo annonce les poursuites judiciaires en gestation contre MAX WABO et son parti politique le MRC. Christian Bomo se dit victime de diffamation. Il nie avoir servi d’intermédiaire entre le RDPC et Cabral Libii pour le paiement de la caution de ce dernier lors de la présidentielle de 2018. Il donne par ailleurs 48 heures au MRC et son communicant afin de publier un démenti.

CamerounWeb vous propose l’intégralité de la sortie de Me Christian Bomo.

Au cours de l’émission dominicale de débats 7 Hebdo, de la chaîne STV2, le dénommé MAX WABO, présenté comme un communicant du MRC, c’est à dire mandaté pour parler au nom du parti politique MRC , a déclaré sur les ondes de la chaîne de télévision STV 2 que j’avais servi d’intermédiaire entre le RDPC et le candidat Cabral LIBII, en vue du paiement de la caution de ce dernier par ce parti concurrent, lors de l’élection présidentielle de 2018. Je tiens à démentir totalement cette fausse information. Je ne m’y reconnais pas dans de tels actes. Pour preuve au moment du dépôt des cautions et des dossiers de candidature à l’élection présidentielle de 2018, je n’étais même pas au Cameroun. Mais plutôt en France.

Compte tenu du caractère affabulateur, mythomane et mensonger de cette déclaration qui porte gravement atteinte à mon honneur, ma considération et qui jette un discrédit sur mon image, mes valeurs d’éthique et d’honnêteté que je défends farouchement , je donne un délai de 48 heures à Monsieur MAX WABO , ès qualité de communicant du MRC ,et au parti MRC, son mandant d’apporter par un communiqué officiel un démenti sur cette fausse information. À défaut, je me réserve le droit de les poursuivre pénalement pour des faits de propagation de fausses nouvelles par voie cybernétique, l’émission ayant été diffusée en direct sur les réseaux sociaux, comme l’atteste le constat d’huissier dressé à cet effet

Source: www.camerounweb.com