Débauche : la DG de l’Anor Chantal Andely prise en flagrant délit

Comment le PCA de l’Agence des normes et de la qualité (Anor) a empêché un détournement de 270 millions de francs CFA, tel est le début de l’intervention du journaliste Boris Bertolt. Sur les réseaux sociaux, le lanceur d’alerte approfondit les explications.

La semaine qui s’achève a été très éprouvante pour la DG par intérim, madame Chantal Andely née Ndomo Ndongo. En effet, elle a été prise en flagrant délit de tentative de manipulation des écritures publiques. La partie d’échecs s’est jouée en trois coups : adoption du budget par le conseil d’administration ; production du document final du budget après les amendements du conseil d’administration par la direction générale ; signature du document final par le PCA.

C’est au 3e coup qu’il y a eu « échec et mat ». Comment ? Un document final de 37 pages, paraphé et signé par le président du Conseil d’administration, Mohamadou Bayero Fadil, a été transformé en un document de 40 pages avant sa formalisation définitive (cachets rond et nominatif) par les services du PCA. Lesquels ont levé le lièvre sur les pages ainsi ajoutées, avec imitation de la signature du PCA.

Le PCA a tout de suite constaté la fausse signature et la modification substantielle du document qui lui avait été présenté. Ces pages affectaient des dotations budgétaires d’un montant total de 270 millions de francs CFA à 2 services dont les responsables font partie de la coaction : un directeur, monsieur Mamba ; un sous-directeur, monsieur Seyi ; un chargé d’études et directeur du cabinet de la DG, monsieur Engolo.

Immédiatement parti de Douala pour Yaoundé en vue de faire la lumière sur cette grossière tentative de détournement de fonds publics en coaction, Mohamadou Bayero Fadil, a confondu les mis en cause. Passé aux aveux, monsieur Engolo a reconnu avoir agi sur instructions de la DG, et les autres ont dit avoir répondu à la demande de monsieur Engolo.

Quant à la DG, elle nie les faits arguant qu’elle, était en mission. Soit ! Mais elle aurait dû prendre connaissance du document avant d’ordonner sa transmission au PCA. Il s’agit du document le plus important de l’agence qu’elle dirige.

En attendant, le PCA a instruit la tenue d’un Conseil de discipline dont on attend la décision pour Engolo, Mamba et Seyi.