Débauche : la ministre Ketcha Courtès fait enlever les jeunes viriles de Bangangté pour une fin connue

Depuis la proclamation officielle des résultats de l'élection présidentielle du 12 octobre, des anomalies se font constater sur le territoire. Comme les disparitions inquiétantes des jeunes à Bangangté, une zone fortement habillée. Aujourd'hui, la ministre de l'Habitat et du Développement urbain, Célestine Ketcha Courtès, est pointée du doigt, explique le lanceur d'alerte Paul Chouta.

Bangangté, chef-lieu du département du Nde, est en état de choc. Plusieurs jeunes s'étant ligués contre la fraude électorale disparaissent les uns après les autres. C'est le cas d'Anatole Njantou alias Pago.

Il a été enlevé en compagnie d'autres jeunes vers une destination inconnue depuis dimanche 26 octobre. Aucune information fiable ne filtre sur son lieu de détention.

D'après de multiples témoignages concordants, il aurait été enlevé sous les ordres de la ministre susmentionnée, selon notre source. Sa faute aura été de refuser de céder à la corruption liée au bourrage des urnes.

Paul Chouta rappelle que depuis le 12 octobre, les jeunes n'ayant pas cédé aux fraudes sont traqués et jetés en prison sous ordre de Ketcha Courtès, militante du RDPC. Ce fut le cas avec Tchouto Bertrand qui s'est vu priver de liberté pour avoir refusé le bourrage dans un bureau au lieu-dit Mandja, en périphérique de la ville.

Heureusement pour ce dernier, étant notable à la chefferie Bangangté, il a été libéré sous les ordres du chef. « La psychose est généralisée dans le chef-lieu du département du Nde. Pendant que certains craignent pour leur vie, les corrompus et autres cadres savourent leur butin en narguant les pro changement », martèle le lanceur d'alerte.