Proche du défunt, le ministre Laurent Serge Etoundi Ngoa rend hommage au patriarche décédé dans la nuit de dimanche à lundi dernier des suites d’un arrêt cardiaque.
La réaction du Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa à la suite du décès d’Émile Onambélé Zibi a été rendue publique ce mercredi 11 octobre 2017 dans les colonnes du journal Le Soir. Nous vous proposons ci-dessous, l’intégralité des propos du ministre.
«C’était notre frère avec ses qualités et ses défauts, avec ses sorties. On vivait avec lui comme ça. Et il était déjà dans le milieu, il était présent, on ne pouvait pas être sans lui. Il était avec nous. Mais aujourd’hui, c’est sûr qu’il va manquer à la scène. Il ne faut pas regarder ce qu’il avait comme problèmes avec les gens. Il faut seulement voir ce qu’il a fait avec nous. Il faut se dire: c’était notre frère. Il a été avec nous, il est arrivé à sa fin de temps. Il va nous manquer, tous. C’était un fils du Mfoundi.
Comment on peut imaginer le Mfoundi sans Onambélé Zibi ? Il y a beaucoup de gens qui le pleurent. Je ne pense pas que quelqu’un soit content de sa mort dans le Mfoundi. Personne n’est content qu’il soit mort. Au-delà de tout ce qu’on peut dire, il n’a pas fait que de mauvaises choses. Il a vécu comme tout homme peut vivre, avec un caractère certes un peu excessif, mais il a vécu comme tout homme.
C’était un patriote, un nationaliste confirmé. C’était quelqu’un qui aimait sa communauté à sa manière. Au sein du RDPC, c’était une figure administrative. C’était le militant de tous les espaces, avec tout ce que cela comporte, mais il était là, il n’acceptait pas que ça se passe sans lui. C’est une perte pour le RDPC. C’était un militant qui était toujours là, vous le voyiez.
Il était mon beau-frère, parce que mes deux sœurs, mais aînées en plus, se sont mariées là-bas à Mvog-Betsi. Donc, comment il pouvait faire pour m’ôter de là, puisque mes neveux sont de là. Il était lui aussi obligé ne serait-ce que dans le cadre familial, de faire avec moi.
Donc, quand je parle de lui, je parle dans l’ensemble, parce que je ne pourrais rien faire pour enlever cette proximité. Mes neveux sont là-bas et c’est une large famille. Mes deux sœurs aînées se sont mariées à ses frères. Je dis encore que ce sont mes sœurs aînées. Si elles vivaient aujourd’hui, c’est plus de 80 ans, les deux qui se sont mariées là-bas.
Pour le Mfoundi, il n’y a rien à dire, il passait pour être l’incontournable, il avait son rôle. Voilà».