Il s’agit d’identifier les infirmières accusées de malveillance à l’égard de dame Nshi Honorine, mère des quintuplés.
Depuis la survenue de l’incident, la semaine dernière, sieur Alfred Nkimih, époux et père des enfants de Nshi Honorine, n’en démord pas. Joint au téléphone, il accuse : « Ma femme a été moquée par des infirmières qui lui ont avancé plein de méchantes paroles, alors même qu’elle avait besoin de consolation.
De plus, il y en a une qui a requis et obtenu 15 000 F de la sœur de ma femme, pour des soins censés gratuits ». Passé le décès de leurs enfants, les Nkimih se disent encore choqués par « ces comportements déplacés » de deux infirmières particulièrement.
C’est donc pour apaiser le couple et restaurer sa dignité qu’une réunion s’est tenue lundi 28 mars dernier à l’hôpital central. Y prenaient part, le directeur de l’institution, Pr Joseph Pierre Fouda, et ses principaux collaborateurs, de même qu’Alfred Nkimih. De source introduite, son épouse aurait choisi de ne pas participer à cette rencontre pour des « raisons psychologiques ».
Au terme de ces assises, il a été essentiellement retenu que les deux infirmières incriminées écoperont de « sanctions exemplaires » une fois identifiées par les victimes, et les faits établis. « Nous avons invité M. Nkimih à ramener son épouse et sa belle-sœur au sein de l’hôpital pour ce processus d’identification. Nous les attendons et nos enquêtes se poursuivent en interne », a expliqué le Pr Fouda joint au téléphone, mardidans la matinée.