Il déclare avoir pris acte de la décision des autorités et se dit disposé, dans l’hypothèse où l’administration revenait à de meilleurs sentiments, à organiser à une autre date, mais avec le même objectif, la cérémonie d’hommage qui n’a pu se tenir les 31 mars et 1er avril 2016.
La cérémonie d’hommage aux victimes civiles et militaires prévue les 31 mars et 1er avril 2016, à la Fondation Muna à Yaoundé, préalablement autorisée, a été interdite par l’autorité administrative une heure après qu’elle ait commencée.
Le Collectif «Unis pour le Cameroun», organisateur de cet hommage patriotique, citoyen et républicain, prend acte de cette décision.
Dans un communiqué rendu public en fin de semaine dernière, «Ses membres expriment leur profonde déception pour la tournure malheureuse prise par un événement qui n’avait d’autre visée que de permettre un moment de recueillement national, en mémoire de nos compatriotes morts parce qu’ils défendaient la patrie ou simplement parce qu’ils étaient Camerounais.
Au demeurant, le Collectif «Unis pour le Cameroun» poursuivra inlassablement son travail de mémoire dans ce conflit pour garder la trace historique de toutes les victimes de cette guerre qui est imposée à notre pays.
Par ailleurs, le Collectif «Unis pour le Cameroun» réitère sa disponibilité aux familles des victimes pour consolider, ensemble, chaque jour, la liste des Camerounais morts à cause du terrorisme.
Les membres du Collectif restent engagés sur le champ de la citoyenneté pour une solidarité toujours plus soutenue à l’endroit des populations victimes de cette guerre et un soutien sans réserve à nos Forces de défense et de sécurité.
Le Collectif «Unis pour le Cameroun» est disposé, dans l’hypothèse où l’administration revenait à de meilleurs sentiments, à organiser à une autre date, mais avec le même objectif, la cérémonie d’hommage qui n’a pu se tenir les 31 mars et 1er avril 2016.
Le Collectif remercie tous ceux qui l’accompagnent par leurs encouragements et leur soutien dans cette œuvre de réveil citoyen qui nous interpelle tous».