C'est l'ère de l'uranium au Cameroun, selon la plateforme de partage d'actualité "Construire Ensemble".
Ils révèlent dans une actualité partagée il y a quelques heures que 06 permis d'exploration ont été délivrées aux environs de Kitongo et Lolo (Poli-Nord Cameroun) à une firme australienne.
Pour le moment, nous ne connaissons pas l'immensité réelle des gisements d'uranium dont regorge les environs de Kitongo.
L’uranium est un élément chimique radioactif présent à l’état naturel en quantité significative sur Terre. Il est essentiellement utilisé comme combustible dans les centrales nucléaires.
En effet, la fission des atomes d'uranium produit de la chaleur, chaleur qui transforme alors de l'eau en vapeur et met en mouvement une turbine reliée à un alternateur qui produit de l'électricité.
La production mondiale d'uranium atteint près de 49 355 tonnes en 2022. Les principaux pays producteurs sont le Kazakhstan, le Canada, la Namibie et l'Australie. Suivent l'Ouzbékistan, la Russie et le Niger.
Il y a eu en France plus de 200 sites d'extraction et de traitement de minerai d'uranium qui ont été progressivement fermés. L'essentiel de l'uranium français provient historiquement des mines d'Arlit au Niger, gérées par Orano.
Les réserves mondiales d'uranium récupérables à moins de 260 $/lb (seuil de rentabilité économique en 2019, contre 40 $ en 2010) atteindraient 8 millions de tonnes, soit trois fois plus que dix ans auparavant. Selon l'AEN, cela permettrait de satisfaire la demande mondiale actuelle supposée stable pendant plus d'un siècle.