Découverte macabre de 11 cadavres chez le Col Bamkoui : les têtes tombent déjà, des arrestations en cours

Decouverte Corps Image illustrative

Sat, 22 Feb 2025 Source: www.camerounweb.com

Alors que l’affaire Sikoum continue de susciter de vives réactions au sein de la population camerounaise, deux présumés malfaiteurs ont été interpellés par les forces de l’ordre dans la région de la Sanaga Maritime. Cette arrestation intervient dans un contexte tendu, marqué par la découverte macabre d’une fosse commune près d’Édéa, où au moins quatre corps et plusieurs squelettes humains ont été exhumés.

Njikam Youssouf et Saïd, deux individus suspectés d’être impliqués dans des vols de motos, ont été appréhendés par les forces de l’ordre à Édéa. Selon des sources proches de l’enquête, les deux hommes auraient commis un vol à Kribi et projetaient de revendre la moto dérobée à Douala. Leur plan a été déjoué grâce à l’intervention rapide de la police locale.

Bien que leur implication directe dans l’assassinat de Sikoum, une affaire qui a profondément ému l’opinion publique, ne soit pas encore confirmée, leur arrestation représente une avancée significative dans les investigations en cours. Les autorités saluent l’efficacité des forces de l’ordre, en particulier le commissaire central d’Édéa, qui a joué un rôle clé dans cette opération.

Parallèlement à cette arrestation, une découverte macabre a été faite le 18 février 2025 dans une plantation située à quelques kilomètres d’Édéa, sur l’axe routier reliant Douala à Yaoundé. Des jeunes du comité de vigilance du village Sikoum, accompagnés de gendarmes, ont mis au jour une fosse commune contenant au moins quatre corps, dont trois en état de décomposition avancée, ainsi que de nombreux squelettes humains. Les victimes, les mains ligotées dans le dos, semblent avoir été exécutées de manière sommaire.

Selon le Cameroon Tribune, onze squelettes ont été identifiés sur le site. Parmi les victimes figurait un rescapé, retrouvé vivant mais très affaibli. Malgré une prise en charge médicale urgente, il est décédé quelques heures plus tard. Les autorités locales estiment que les victimes pourraient être des conducteurs de taxis et de motos-taxis, ciblés par un vaste réseau criminel opérant entre Douala et Édéa.

Cette découverte a provoqué une onde de choc dans le pays, ravivant les craintes d’une insécurité grandissante. L’opposition et la société civile ont vivement réagi, dénonçant une « insécurité galopante » et exigeant des explications claires de la part des autorités. Maurice Kamto, leader de l’opposition, a interpellé directement le président de la République, le Premier ministre et les responsables des forces de défense et de sécurité, les appelant à « prendre rapidement la parole pour des clarifications ».

Les habitants de la région, déjà traumatisés par l’affaire Sikoum, expriment leur colère et leur inquiétude face à cette escalade de violence. Les questions sur l’efficacité des mesures de sécurité et la capacité des forces de l’ordre à protéger les citoyens restent en suspens.

Source: www.camerounweb.com