Décès de Rodrigue Ndagueho : Luther Meka accuse Maurice Kamto

• Rodrigue Ndagueho était un militant du MRC

• Il a été enterré le 9 avril

• Luther Meka accuse Maurice Kamto

Luther Meka, le controversé communicant du RDPC ne veut pas qu'on tienne uniquement pour responsables de la mort de Rodrigue Ndagueho, les conditions d'hygiène de la prison civile de New-Bell. Invité sur les ondes d'ABK radio, il évoque la responsabilité du jeune militant du MRC. Pour celui-ci Rodrigue devrait mesurer les conséquences de son acte en décidant de participer à la manifestation de septembre 2020.

« Je ne veux pas qu’on impute seulement la responsabilité à l’hygiène et salubrité parlant du décès du jeune militant du MRC; mais la lecture politique est claire, ce militant a pris un risque en allant à cette marche interdite. », a -t-il déclaré.

Tout en présentant ses condoléances à la famille politique du décédé, Luther Meka fait savoir que Maurice Kamto n’est pas un bon leader politique. « Les jeunes qui ont suivi Maurice Kamto doivent comprendre que ce dernier n’a pas été un bon leader. Lorsqu’un jeune s’engage en politique, il doit mesurer les conséquences. Je tiens à signifier ma compassion à l’endroit du MRC qui a perdu un des leurs la semaine dernière des suites de choléra. », a-t-il déclaré.

Rodrigue Ndagueho a été conduit à sa dernière demeure à Mbouda dans la région de l’Ouest. Plusieurs cadres du MRC dont le président national Maurice Kamto étaient présents lors des obsèques.

« Rodrigue est un otage politique du régime de Yaoundé. Il est mort enchaîné sur son lit d’hôpital tel un vulgaire criminel pourtant il encourait une peine de trois ans de prison juste pour avoir eu à exiger la cessation de la guerre au NoSo », avait déclaré le leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun qui réclame depuis deux ans la libération de ses camarades politiques.

Pour rappel, le trésorier national du MRC, Pr Alain Fogue et le porte-parole du Maurice Kamto, Bibou Nossack font également partie des militants du MRC toujours en détention. Ils sont condamnés par le tribunal militaire de Yaoundé pour des peines comprises entre 3 et 7 ans de prison ferme.