• La mort a encore emporté un être cher
• Les avocats sont inconsolables
• La douleur est immense
Maître Yondo Mandengue Black est un avocat camerounais, ancien bâtonnier et réputé pour son activisme politique durant les années 1990 et les villes mortes au Cameroun. Les amis, membres de la famille, collègues, clients, autorités, etc. sont sous le choc après l’annonce du décès qui laisse désormais une place vide.
Le journaliste et éditorialiste camerounais Edouard Kingue a fait un témoignage rempli d’émotion pour saluer la mémoire de l’illustre disparue. Maître Yondo Mandengue Black appréciera.
Marie-France Yondo au Bâtonnier : « Ma plume pour tout héritage… »
Le 6 juillet à 6h29, une triste nouvelle tombe dans ma messagerie : « Marie-France, mon épouse a finalement tire sa révérence, après une longue agonie ».
Après avoir longtemps lutté contre la maladie, elle a tiré sa révérence dans la tranquillité. « Si telle fut ta vie… tu iras droit au paradis » écrivait Marie-France Yondo Black dans un roman paru le 19 décembre 2011 aux Editions L’harmattan. Après plusieurs décennies de vie commune, elle laisse dans la solitude le bâtonnier Yondo Mandengue Black ainsi que de nombreux enfants, petits-enfants et arrières petits- enfants.
Marie France était une bretonne qui a partagé une soixantaine d’années de vie commune avec me Yondo, le gratifiant d’une progéniture forte de trois enfants. L’ainé prénommé Lionel, un garçon, est directeur général de l’AFD en Afrique de l’Ouest. Il est suivi d’une fille, Christèle, cadre chez Bolloré, vient ensuite Bénédicte, dirigeant d’un Cabinet de formation en ressources humaines. Elle est prof d’allemand titulaire d’un doctorat de 3ème cycle. Comme celle qui s’en va, sa passion, écrire des poèmes sur divers sujets de société.
Marie-France Yondo Black née à Rennes en 1942, dans la tourmente de la guerre, passe une adolescence heureuse en Bretagne, dans l’insouciance des années 50. En 1964, elle fait la rencontre à l’Université de Caen d’un jeune Camerounais, étudiant en Droit, qui devient son mari.
Marie-France Lemains passe toute son enfance et son adolescence en Bretagne. Après des études de Lettres à la Faculté de Caen et ses premières armes dans le métier d’enseignant, elle quitte la France en 1971 pour suivre au Cameroun son mari, jeune avocat. Commence alors une toute nouvelle vie, qu’elle raconte dans un premier ouvrage publié en 2009, « Ma Plume pour tout Héritage ». 40 années de découvertes, d’expériences, partageant aux côtés de son mari, investi dans le destin politique de son pays, les bouleversements des années 90.
Elle laisse à la postérité trois livres : "Ma plume pour tout héritage" ; "Si telle fut la vie… tu iras droit au paradis" ; "Rue de la poésie".
A celle qui s’en va avec le vide fait autour de ses mots, Il y un ange pour l’accueillir tout droit au Paradis… et viendra te serrer dans ses ailes…