Les violences conjugales se multiplient dans le pays. Ces derniers jours, au moins deux (02) femmes sont décédées des suites de bastonnade, selon ce que nous avons appris. L’activiste Jorel Jacques Zang montre la voie à suivre aux femmes qui sont battues par leur époux.
« Je ne le dirais jamais assez. Le mariage n'est pas une obligation. Le mariage n'est pas un besoin vital. Donc on ne se marie pas pour le regard des autres ou pour plaire à la famille ou à la société qui nous entoure.
Tout comme on ne reste pas dans un mariage pour plaire aux gens quitte à se mettre en danger de mort. Le mariage est censé être une situation épanouissante et non stressante. Feue Diane Longong est une victime de plus mais une victime volontaire.
Mariée à Éric Mbekombe Mvondo, elle était constamment victime de violences conjugales dans son foyer au point même que son époux est allé la bastonner à l'hôpital où elle suivait déjà des soins pour une bastonnade infligée avant la date fatidique.
Elle a refusé de quitter son foyer probablement de peur du "qu'en dira-t-on" et aujourd'hui elle n'est plus, laissant 3 enfants orphelins. C’est une réalité de plus en plus pressante dans la société camerounaise et cela en grande partie parce que les victimes qui sont les femmes préfèrent rester dans des mariages toxiques pour elles pour plaire à une société qui estime qu'une femme mariée est plus importante qu'une célibataire.
Il est donc temps de changer cette mentalité : être célibataire (homme ou femme) n'est pas une tare. Être dans un mariage n'est pas synonyme de bonheur. Donc mesdames : à la première gifle : quittez car le mariage n'est pas l'enfer.
On ne se marie pas pour être le tam-tam de son mari car mieux vaut être une célibataire vivante et heureuse qu'une mariée malheureuse et morte ».