Déguerpissement : le Ngondo brise enfin le silence et envoie un important message à Biya

• Le Ngondo parle enfin

• Sa réaction était vivement attendue

• Il joue la carte de l’apaisement



Le Ngondo, Assemblée Traditionnelle du peuple Sawa, a finalement brisé le silence sur l’affaire de déguerpissement des populations de Dikolo-Bali.

Le Ngondo, s'est réuni le 28 mai 2022 en séance extraordinaire à la Salle des Fêtes d'Akwa à Douala en présence des Chefs Traditionnels et des différentes forces vives sawa.

Un seul point était inscrit à l'ordre du jour : LE DEGUERPISSEMENT des populations au lieu-dit Dikolo-Bali à Douala. D'emblée, le NGONDO a tenu à exprimer sa profonde compassion et sa solidarité agissante à l'endroit des populations victimes.

Par ailleurs, le NGONDO tient à clarifier qu'il n'a jamais été, ni de près ni de loin associé ou même approché à quelque étape que ce soit dans le processus ayant abouti à ce déguerpissement.

Au regard des éclairages fournis, le NGONDO exprime solennellement sa consternation suite aux dysfonctionnements qui ont émaillé ledit processus.

Le NGONDO s'engage à entreprendre toutes les actions nécessaires auprès des Pouvoirs Publics, à tous les échelons de la République, afin que les intérêts des populations victimes soient scrupuleusement respectés.

Il salue l'initiative du Gouverneur de la Région du Littoral, M. Samuel Dieudonné IVAHA DIBOUA, qui a pris la décision d'arrêt des travaux sur le site et de la mise en place d'une Commission Ad hoc à laquelle toutes les parties sont invitées à apporter leurs contributions constructives.

Le NGONDO est profondément convaincu que le Chef de l'État, S.E.M Paul BIYA, Son Illustre Fils Adoptif, saura, dans sa sagesse et sa magnanimité, comme par le passé, trouver les solutions très hautement idoines à cette douloureuse et pénible situation.

Le NGONDO en appelle, enfin, au sens élevé des responsabilités des uns et des autres, afin de préserver l'essentiel, à savoir la paix et le calme si précieux dans cette cité hautement sensible : Douala si cher à nos cœurs.