Les habitants de Japoma ont entamé une marche de protestation
• Les populations de Japoma luttent pour leurs habitats
• Elles ont organisé une marche de contestation
• Les autorités sont visées
Les populations de Douala, principalement les habitants de Japoma, ont entamé une marche de protestation depuis neuf (09) heures de la journée du mercredi le 25 mai 2022.
Japoma se trouve dans le troisième arrondissement de la capitale économique du Cameroun. Comme le rapporte Actu Cameroun, en ce moment, il y a un mouvement d’humeur à Douala, la capitale économique du Cameroun.
Les populations de Japoma, plus précisément du Canton Bakoko ont lancé depuis 09 heures une marche de protestation contre le maire de la ville, le Dr Roger Mbassa Ndine.
Les raisons évoquées sont que les populations contestataires ne sont pas d’accord avec le contenu d’une note divulguée par le service de Dr Roger Mbassa Ndine. Celle-ci annonce des démolitions à Japoma.
Voyant le danger venir de loin, surtout déjà au courant des déguerpissements à Bali Dikolo, les habitants ont décidé de s’affirmer.
La femme d’affaires camerounaise Rebecca Enonchong est intervenue en ce qui concerne le déguerpissement à Bali Dikolo : « On a bousillé la vie de toutes ces familles pour moins de 11 millions de francs FA de loyer par mois. 02 hectares à 11 millions mensuels, 131 millions annuels. Qui a négocié ça ? I hope you know your brand is being dragged into a massive scandal (j'espère que vous savez que votre marque est entraînée dans un énorme scandale).
Au tour du député Cabral Libii, il a affirmé : « Non. N’abandonnons pas la communauté Sawa à elle-même. Plutôt que de demander en spectateur à la communauté Sawa de se révolter contre le scandale humain de Dikolo, mettons-nous à ses côtés pour ramener l’Etat à la raison protectrice du citoyen que nous sommes tous. Que de cas similaires à celui de Dikolo sont passés au quotidien sous silence partout dans le pays? A chaque fois les communautés abandonnées à elles-mêmes, isolées et désemparées, sont abusées par les complices d’un Etat inhumain ».
